CINÉMA

Bernard Campan, Julia Faure et Wilfried Méance en interview pour le film « Et plus si affinités »

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« Chaque prise est un saut dans le vide… » Bernard Campan

 

 

Second long-métrage du binôme Olivier Ducray et Wilfried Méance (qui avait déjà œuvré sur Jumeaux mais pas trop avec Ahmed Sylla), Et plus si affinités s’avère bien plus fin et élégant que ce que le résumé pouvait nous laisser penser… Un couple un peu usé par les années et le quotidien reçoit ses voisins à dîner. Ceux-ci – campés par Pablo Pauly et Julia Faure (que l’on pourra retrouver dans la série Becoming Karl Lagerfeld sur Disney+ dès le 07 juin) – sont plus jeunes, sexuellement actifs, sonores et libérés… La suite semble aisée à deviner et pourtant, le quatuor de comédiens à la tête de ce huis clos ne nous entraîne jamais dans du lourd, du graveleux ou du facile ! Isabelle Carré et Bernard Campan, dont la complicité crève une fois de plus l’écran, incarnent à merveille des Madame et Monsieur Tout-le-Monde qui avancent côte à côte plus, semble-t-il, par habitude que par amour fou. Adaptée d’un film espagnol, cette version (quatre fois primée à l’Alpe d’Huez) tour à tour incisive, émouvante, drôle et délicate s’impose tant dans son fond que dans sa forme comme un pied de nez aux préjugés.

 

 

 

 


 

 

Bernard Campan, Julia Faure et Wilfried Méance en interview pour le film Et plus si affinités

interview / cinéma / film / comédie

 

 


 

 

 

Morgane Las Dit Peisson : En pleine tournée d’avant-premières et le rythme est plutôt dense…

Wilfried Méance : On a fait un bon mois de tour de France donc on commence en effet à ressentir un peu de fatigue ! (rires) Mais c’est compensé par l’accueil et les échanges avec le public… Les débats sont tops à chaque fois donc ça nous revigore tous les jours !

Bernard Campan : Heureusement qu’on a tous ces retours positifs sur le film car c’est ce qui nous remplit et nous donne l’énergie nécessaire pour continuer ce périple parce que, mine de rien, c’est sportif d’aller de salle en salle sur un rythme aussi effréné !

Julia Faure : C’est physiquement intense mais c’est galvanisant surtout à quelques jours de la sortie du film où, pour être honnête, on commence à se sentir un peu fébriles… (rires)

 

 

Contrairement au théâtre, vous présentez un travail terminé et vous êtes déjà sur d’autres projets…

Wilfried Méance : Pour le moment, même si on travaille sur d’autres idées, je n’ai pas encore l’impression d’avoir réussi à quitter ce film-là. Contrairement à d’autres tournages, il n’y a finalement pas eu beaucoup de temps passé entre la création, l’Alpe d’Huez et la sortie. Ça fait qu’il est encore très présent pour moi et je pense que je ne reprendrai une vie « normale » qu’après le 03 avril…

Bernard Campan : C’est vrai que tant qu’un film n’est pas lâché et n’a pas commencé, comme un enfant, à faire sa vie sans nous, on ne peut pas vraiment s’en détacher, on reste au cas où derrière, à côté, un peu aux aguets… (rires)

 

 

Et plus si affinités a connu un succès triomphal à l’Alpe d’Huez…

Wilfried Méance : Ça rassure énormément ! (rires) L’Alpe d’Huez, c’est comme un gros câlin qu’on a reçu alors que le film venait tout juste d’être terminé. Deux jours avant de le dévoiler, on finalisait le montage donc ça a rendu la présentation au public et aux professionnels encore plus folle ! Ensuite, on a eu l’honneur incroyable de recevoir ces 4 prix dont celui, inégalable, du public… Pourtant, même si on sait que le film fonctionne, on ne peut pas s’empêcher, chaque soir, de se glisser dans la salle pour espionner les réactions des gens ! (rires)

Bernard Campan : On s’est tellement habitués à ce que le public soit conquis qu’on a toujours un peu peur du retour de bâton, de l’exception… Peur de ne pas entendre les rires des gens… Au théâtre, en fonction de notre forme et de l’alchimie avec la salle, les réactions peuvent varier mais là (je croise les doigts pour que ça dure), on a assisté au même engouement partout !

Quand je repense à l’Alpe d’Huez, entre les professionnels et le public, on n’était pas loin de 1000 personnes dans un genre de grand palais des sports et entendre autant de monde rire devant un film (qu’on avait à peine eu le temps de découvrir nous-mêmes), c’était presque surréaliste ! C’était énorme, je n’avais jamais vécu ça !

Julia Faure : Et puis, ce qui est fou, c’est que ce n’étaient pas des petits rires épars mais vraiment des avalanches de rires, des vagues qui ne s’arrêtaient pas… Au point que le public perdait même quelquefois des répliques à force de rigoler ! C’était dingue !!!

 

 

Wilfried, c’est ton 2ème long-métrage réalisé avec Olivier Ducray, après Jumeaux mais pas trop

Wilfried Méance : Ce film a été une proposition de nos producteurs qui avaient vu le long-métrage espagnol d’origine, lui-même adapté de la pièce de théâtre. Ce sont donc Romain Brémond et Daniel Preljocaj qui ont eu l’idée d’en faire un remake. À ce moment-là, avec Olivier, on était encore sur la fin du montage de Jumeaux mais pas trop mais l’idée nous a séduits. 

Dans la version espagnole, il y avait beaucoup de choses qui nous plaisaient, beaucoup d’endroits et de curseurs de comédies qu’on avait envie de pousser plus loin mais la fin n’était pas forcément celle qu’on voulait développer… Le fait qu’ils nous aient laissé une totale carte blanche nous a définitivement convaincus de nous lancer dans le projet !

C’est grâce à ça, je pense, que le film est totalement différent de Sentimental, le long-métrage d’origine, qui était déjà sorti en France.

 

En tant que comédiens, qu’est-ce qui vous a attirés dans ce projet de film ?

Julia Faure : Dès la lecture, je me suis aperçue que c’était incroyablement bien écrit ! Je pouffais de rire – je crois que ça a été pareil pour Bernard – à chaque réplique et j’ai immédiatement aimé les personnages. Le mien m’a plu car il était beaucoup plus complexe que ce que l’on peut attendre généralement de ce genre de rôle… Ça aurait été facile de faire simplement d’Adèle la voisine sexy pour remplir une case de comédie mais là, elle est beaucoup plus profonde et beaucoup plus riche que ça… 

D’ailleurs le film est très dense, ce n’est pas « juste » une comédie… Et plus si affinités parle d’un sujet qui nous concerne tous à un moment ou à un autre de notre vie. Il aborde l’usure du couple, il se demande comment on peut continuer à s’étonner l’un l’autre après des années de vie commune et il s’interroge sur la place de la sexualité.

Wilfried et Olivier ont réussi à faire que ce soit extrêmement drôle tout en étant toujours élégant. Ce n’est jamais graveleux ou scabreux et ça devient même émouvant…

 

 

Bernard Campan : Tout pareil ! (rires) Julia a vraiment résumé tous les atouts de ce film. C’est un texte très drôle qui s’appuie sur une situation avec des rebondissements, une histoire qui nous concerne et nous emporte tous, et puis il y a les punchlines qui sont réellement très drôles !

Julia Faure : Ce n’est jamais gratuit, ce n’est pas de la vanne pour de la vanne… 

Bernard Campan : C’est vrai qu’il y a pas mal de clashes mais ça ne nous éloigne jamais de la situation à jouer et pour des comédiens, c’est terriblement agréable de sentir qu’on ne fait pas qu’amuser la galerie mais qu’on fait avancer une histoire… Donc entre le scénario et le fait que j’allais retrouver Isabelle (ndlr : Carré) que je connaissais déjà bien, tout était réuni pour foncer !

Julia Faure : Et c’est quand même un exploit, en 1h15, d’arriver à mettre de l’humour, du sexy, de la réflexion et de l’émotion dans un même film sans que ce soit confus ou caricatural.

 

Aujourd’hui, on peut tout faire et tout imaginer au cinéma, là, vous avez choisi la difficulté de l’intimité et du huis clos. Ça oblige à avoir un film très solide… 

Wilfried Méance : C’est sûr que le huis clos, c’est un peu un challenge quand on est cinéaste. En revanche, avec Olivier, on n’a pas vu ça comme une difficulté mais plutôt comme un exercice auquel il fallait se frotter. Ce qu’on aime beaucoup faire, c’est bien découper en amont… On a tourné ce film à deux caméras pour casser ce côté théâtre filmé qu’on aurait pu avoir à cause des unités de temps, de lieu et d’action.

Pour contrecarrer ça, on a utilisé la caméra à l’épaule et on a essayé, avec des longues focales, d’être au plus près des personnages. Le découpage de Et plus si affinités a été pensé de manière que le spectateur se sente comme la cinquième personne à table.

Et puis, d’une séquence à l’autre, on a essayé de ne jamais reprendre les mêmes axes de caméra de façon à découvrir d’autres endroits du décor, pas encore vus précédemment. Ça a permis, je crois, d’ouvrir un peu le champ de vision et d’empêcher ainsi le sentiment d’être cloisonné et enfermé. Notre envie de mise en scène, c’était que ce soit le plus dynamique possible entre les silences, qui sont essentiels dans ce genre de film. Sans rien presser, il fallait qu’il y ait du rythme pour éviter le côté plan-plan…

 

 

Et bien que tout ne se passe que lors d’une soirée, les personnages vont énormément évoluer…

Julia Faure : C’est vrai qu’avec Pablo Pauly, on forme vraiment, au début, la vision d’un couple idéalisé… Celui qu’on a tous dans notre entourage et qui nous énerve un peu ! (rires) Mais finalement, quand on gratte, on s’aperçoit qu’ils sont comme tout le monde et que tout ne va pas si bien que ça. Ce qui était intéressant, c’était en effet de jouer ce basculement-là. Nos personnages ne repartent pas du dîner comme ils y sont arrivés…

Wilfried Méance : Je pense qu’en plus du scénario en tant que tel, le rythme du tournage a favorisé cette évolution des protagonistes. Le film a été tourné de manière très rapide (en 21 jours) et surtout, comme au théâtre, les scènes se déroulées chronologiquement alors qu’habituellement, au cinéma, ça se joue dans le désordre. 

C’est beaucoup plus agréable et fluide dans la direction d’acteurs car quand on revient sur le tournage, on sait exactement où on s’est arrêté la veille. C’est une chance de travailler comme ça.

Bernard Campan : Ça nous a permis de jouer plus justement, plus finement mais dès l’écriture, on percevait vraiment bien cette évolution des personnages. Il leur arrive à tous quelque chose et pour un acteur, sincèrement, ces rôles sont des cadeaux.

Julia Faure : Sur le papier, en lisant le synopsis, on peut avoir une impression de déjà vu, de vaudeville… On ne peut pas spoiler mais c’est vrai qu’Adèle, Sophie, Xavier et Adam vont beaucoup évoluer et surprendre les spectateurs…

 

 

C’est beaucoup plus riche et plus fin que ce que le résumé semble annoncer…

Wilfried Méance : C’est toujours notre envie avec Olivier Ducray et Jean-Paul Bathany (co-scénariste) : toujours parler de l’humain sans tomber dans la facilité ou la vulgarité. Parfois, on peut enlever certaines vannes pourtant excellentes car elles ne servent pas les personnages ou la situation…

 

La sexualité est naturelle mais reste un sujet tabou et gênant… 

Julia Faure : C’est surtout qu’on en parle rarement dès le premier dîner chez des voisins qu’on connaît à peine ! (rires) Donc il a en effet fallu se délester d’une certaine timidité sur le sujet mais c’est aussi tout l’intérêt d’être comédien, c’est de pouvoir dire ou faire tout ce qu’on n’oserait pas dans la vie de tous les jours ! (rires)

Bernard Campan : Je pense qu’on est dans une société qui, paradoxalement, montre énormément de nudité et sexualise les jeunes de plus en plus prématurément, mais qui fait en sorte que la sexualité reste en effet taboue. Et à côté de ça, il y a énormément de pornographie… C’est très étrange la façon qu’on a d’aborder cette question et ce film permet de mettre l’accent là-dessus et d’y réfléchir un peu.

Si on invite trois couples à dîner à la maison, même si on les connaît très bien, il ne nous viendra jamais à l’idée de leur demander comment ils vont sexuellement parlant… (rires) On peut poser la question pour la santé, le boulot, le moral, les enfants mais ce sujet-là, c’est vrai que ça coince… On sait bien qu’on ne se lancera pas tous dans des débats à table après avoir vu Et plus si affinités mais, d’une certaine manière, on aura quand même ces interrogations dans un coin de nos têtes. Petit à petit, le cinéma, l’art ou la littérature ouvrent le dialogue et modifient, parfois imperceptiblement, les mentalités sur le long terme…

 

 

À jouer c’est « perturbant » ?

Bernard Campan : Pas du tout, au contraire ! (rires) J’aime avoir des personnages qui ont une ligne bien claire et des caractères bien définis, parce que c’est ce qui va nous permettre, à l’intérieur de ça, de créer et de façonner. Ce n’est pas troublant de jouer ce qu’on n’est pas ou ce qu’on n’oserait pas être, c’est extrêmement stimulant !

Julia Faure : Pour moi, l’enjeu en incarnant Adèle, c’était vraiment de réussir à trouver sa justesse. Elle a un rapport tellement « pur » à la sexualité, au langage et à l’échange… Il y a quelque chose en elle qui n’est absolument pas moralisateur et qui n’est jamais dans le jugement des autres non plus… À aucun moment elle ne se dit que ce couple est complètement coincé, elle ne se moque pas, elle a une véritable empathie et surtout, elle est loin d’être idiote. Elle n’est pas déconnectée de la réalité mais elle a une simplicité très rare dans son approche de la sexualité. Et en même temps, on va le voir, elle a ses failles et ses codes… Créer Adèle était un numéro d’équilibriste car il fallait qu’on sente sa légèreté et sa bienveillance sans en faire une nana vulgaire qui couche avec n’importe qui. Elle a un cadre et sa sexualité n’est pas un grand n’importe quoi. Ça reste dans le respect et dans le consentement de chacun. Elle prône ça mais aussi une certaine forme de transparence…

 

Les conditions du film ont l’air d’avoir créé une sorte d’osmose entre les comédiens…

Bernard Campan : Le huis clos participe énormément à ça mais on le doit surtout au fait d’avoir été tout le temps réunis. À part quelques minutes au début et à la fin où je suis seul avec Isabelle, on a joué à quatre en permanence. C’est un entraînement, on a appris à se connaître de mieux en mieux et surtout à jouer ensemble tout au long de ce tournage. Plus on joue, plus on aime jouer et plus on se perfectionne. Le fait d’avoir rendez-vous chaque jour au même endroit, dans le même cocon, ça n’a fait qu’accentuer ça et nous permettre de monter en qualité de jeu.

 

 

Impossible de ne pas parler d’Isabelle Carré avec qui vous avez partagé des plateaux de cinéma et de théâtre… Ça permet d’être plus fluide et efficace d’emblée ?

Bernard Campan : Isabelle a plein de théories (rires) mais elle en a une, entre autres, qui répond bien à ça. Elle dit qu’il vaut mieux jouer, à talent égal, avec des gens gentils parce qu’avec eux, on arrive toujours à progresser et à pousser le projet plus haut. Alors « gentil », ça veut tout et rien dire mais c’est vrai que quand on doit jouer avec des comédiens qui ont un ego un peu compliqué, c’est un frein et c’est perturbant… Ça n’empêche bien sûr pas qu’on fasse notre travail, mais c’est moins fluide ! (rires) Et puis, elle a une autre théorie, tout aussi vraie, c’est que sur une pièce ou dans un film, si on ne s’entend pas et qu’on fait « juste » bien notre travail, ça ne se voit pas. Mais qu’en revanche, si on s’apprécie et qu’on est complices, il y a un petit plus, un supplément d’âme certes imperceptible mais qui fait toute la différence. Sur Et plus si affinités c’est ce qui s’est produit. 

Avec Isabelle en particulier, ce petit « plus » on l’a et je dirais même que ça s’accentue sur chaque projet… C’est vrai que le fait d’avoir joué au théâtre ensemble dans La dégustation nous on a appris à mieux nous connaître autant professionnellement que personnellement mais aussi à gagner, mutuellement, en confiance.

Avec ce film, c’est un peu comme s’il y avait une sorte d’aboutissement dans notre complicité qui nous permettait de nous entraider encore plus. C’est un immense avantage de pouvoir travailler avec des gens qu’on aime.

 

 

On parle d’ailleurs souvent de « familles » au théâtre et au cinéma…

Bernard Campan : C’est vrai qu’on parle beaucoup des familles dans le milieu artistique. Wilfried, par exemple, depuis qu’il fait ses courts-métrages avec Olivier, travaille en famille. Au sens propre du terme d’ailleurs (rires) puisqu’il bosse aussi avec son frère et sa belle-sœur, qui est scripte. Être accompagné des mêmes personnes quand ça se passe bien c’est confortable et rassurant. Ça retire le petit stress qu’on pourrait avoir en arrivant sur un plateau et ça permet de progresser plus facilement de projet en projet. 

Mieux connaître l’autre, c’est une façon d’économiser du temps et de gagner en qualité.  Les familles existent sans exister parce que, qu’on le veuille ou non, ce sont quand même les succès qui nous permettent de confirmer qu’on peut rester en famille et aller vers d’autres projets. Quand ça ne marche pas, même si les gens s’apprécient, « les familles » finissent, au bout d’un moment, par éclater parce qu’elles n’ont plus l’occasion de collaborer ensemble.

Mais tant que ça fonctionne, ça vaut le coup de rester en famille et d’y intégrer, petit à petit, de nouveaux visages. Il faut aussi savoir rester ouvert…

 

C’est le propre du comédien de changer de peau et donc perpétuellement de projet mais même si c’est stimulant, ce doit être stressant…

Bernard Campan : Ah oui ! Chaque nouvelle aventure génère une petite angoisse… Forcément, on est toujours un peu impressionnés par un nouveau projet parce que c’est un nouveau défi, une nouvelle équipe, un saut dans le vide ! D’ailleurs chaque prise est un saut dans le vide car on ne sait jamais comment on va la faire ni même si on va la réussir… Donc être bien entouré permet de passer ces étapes avec plus d’aisance, c’est comme avoir un petit filet de sécurité ! (rires)

 

Autre saut dans le vide pour vous Julia avec un rôle dans la série Becoming Karl Lagerfeld

Julia Faure : Oui, c’est un rôle qui n’a rien à voir avec celui d’Adèle pour le coup ! (rires) J’incarne une femme immédiatement très autoritaire mais très drôle. Elle a de l’humour comme souvent les gens dans la mode qui ont une espèce de dérision et de détachement. Ils peuvent dire les pires vacheries, mais toujours avec un petit sourire en coin… (rires) C’est très jouissif de jouer ça ! (rires) D’ailleurs, honnêtement, je regrette de n’être que dans les deux premiers épisodes. J’aurais aimé qu’on fasse un préquelle et un sequel tant il y a de possibilités de jeu avec ce personnage de Francine Crescent…

 

Et Wilfried, déjà sur un autre projet…

Wilfried Méance : Il ne faut jamais s’arrêter ! (rires) J’ai plusieurs projets en cours mais je ne sais pas encore lequel va partir en premier, mais on continue, on travaille tout le temps… (rires)

© Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson au Cineum Cannes pour Le Mensuel / Photos Julien Panié / mars 2024

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