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Reportage Salut Les Copains, le spectacle musical 2012 aux Folies Bergère

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Salut Les Copains

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Reportage sur le spectacle musical
 

SALUT LES COPAINS



Interview de Vincent Heden
Reportage aux Folies Bergères de Paris réalisé en décembre 2012

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À la fois Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Claude François et Françoise Hardy… Vincent Heden n’est pas un personnage comme les autres, il représente toutes les idoles des années 60, toutes celles qui ont fait la renommée de l’émission de radio et du magazine « Salut Les Copains » et toutes celles qui ont fait rêver une génération toute entière ! Pleine de changements et de renouveau, cette période fera marcher pour la première fois un homme sur la Lune, verra s’élever le mur de Berlin, découvrira le nouveau franc, animera mai 68 et connaîtra quatre garçons dans le vent… Une décennie qui marquera à jamais les esprits jusqu’à renaître chaque soir dans un spectacle unique qui, fort de son succès à Paris ces derniers mois, investira à nouveau la scène des Folies Bergère à son retour de tournée au printemps prochain…

 

 

reportage-salut-les-copains-paris-vincent-heden-2012Morgane L : Comment s’est passé ce petit séjour aux Folies Bergère ?
Vincent Heden (dans le rôle de l’Idole) : Extrêmement bien ! Le public a été très chaleureux et très émouvant aussi. Il faut croire qu’on a réussi à retranscrire les années 60 sans les trahir. Quand je dit « on », je parle de toute l’équipe créative qu’il ne faut surtout pas oublier ! Il n’y a pas seulement que les comédiens qui sont sur scène. Je crois que le public a été particulièrement sensible à cette ambiance, au côté festif mais aussi au côté nostalgique.

Personne n’appréhende la tournée ?
La tournée ? Non je crois plutôt que tout le monde l’attend avec impatience !

Grégory Deck (dans le rôle de Jacques) : On a hâte ! Et puis on sera en sécurité en tournée car quand on a des petits bobos, des maux de gorge etc., c’est Monsieur Pharmacie (se tournant vers Vincent) que l’on vient voir !

Que va apporter cette tournée de nouveau ?
Vincent : Un public différent du public parisien même si on ne se lasse pas non plus de ce public qui n’est d’ailleurs pas que parisien. Des gens sont venus de loin voir le spectacle à Paris ! Et puis on aura des gens de la région où l’on ira, des gens qui ont peut-être moins l’occasion de voir des spectacles et avec qui l’effervescence sera encore plus forte. Souvent, il y a quelque chose de vraiment encore plus magique.

Qu’est-ce qui vous a charmé dans ce spectacle-là ?
Tout simplement les années 60. J’adore la période. J’adore sa musique. C’est une période charnière au niveau culturel. Plein de courants se sont croisés au niveau de la mode, de la musique et du design. Et puis l’équipe créative qui travaille sur ce projet a également fait la différence. J’ai retrouvé Stéphane Jarny à la mise en scène, je connaissais aussi très bien Agnès Boury et Stéphane Laporte qui ont dialogué tout le spectacle. Agnès a aussi fait la direction d’acteurs. Je savais qu’avec eux dans le spectacle, on avait une équipe très forte. Et puis j’ai découvert toutes les autres personnes qui ont travaillées sur ce projet et je suis allé de bonnes surprises en bonnes surprises. Je suis ravi du choix que j’ai fait !

Votre rôle ?
Je joue le rôle de « l’idole » qui n’est pas vraiment incarné mais qui représente le statut de l’idole de cette époque là. Un statut vraiment important dans lequel les jeunes se projetaient facilement, dont les jeunes suivaient la vie très régulièrement à travers l’émission radio dans un premier temps et sur le magazine « Salut Les Copains » ensuite. Je ne suis pas défini, je n’ai pas de nom mais je représente « la Star » de l’époque.

Un titre qui vous plaît en particulier ?reportage-salut-les-copains-folies-bergere-paris-vincent-heden-2012
Il y en a plusieurs ! Il y a des moments surtout. C’est tellement bien écrit, tellement bien conçu qu’il y a des moments assez jouissifs à interpréter. J’aime le parcours de ce personnage qui au début, est un narrateur, un Maître de Cérémonie qui guide le public et qui se moque un petit peu. Ensuite, dans la seconde partie, on vit un peu la déchéance de l’idole, celle qui, souvent, n’est pas allée plus loin que le « yéyé ». La construction globale est sublime à jouer. Il y a plein de couleurs à donner, plein de reliefs. C’est un personnage haut en couleurs, très chouette à incarner. Alors choisir une seule chanson, c’est difficile…

La particularité de ce spectacle c’est d’avoir une véritable histoire qui lie tous ces titres ?
Oui, en anglais on appelle ça les « Juke-Box Music-Hall », on part sur des titres très connus mais il y a une histoire. Cela pourrait être une pièce de théâtre avec des chansons qui s’intègrent. Nous c’est un peu particulier, c’est une comédie musicale franco-française sur l’ambiance et l’histoire de ce magazine qui s’est intégré dans l’histoire culturelle de la France. Parfois les chansons continuent la scène qui est en train de se raconter ou traduisent l’état d’esprit du personnage et parfois, elles nous replongent dans l’époque, tout simplement, pour nous rappeler des évènements particuliers et on sait qu’il y en a eu à cette époque là… Mais elles contribuent toujours à raconter l’histoire.



Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel
Prise de vue Arnaud Raskin
Montage vidéo par Aurélien Didelot
Reportage paru dans Le Mensuel n°334 – Février 2013

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