BONS PLANS

#jesorsdechezMoi • être tout miel

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Brillant, translucide, doré et gourmand, le miel – que l’humain n’a évidemment pas résisté à recopier pour en faire une version synthétique frauduleuse beaucoup plus rentable – semble vieux de plusieurs dizaines de millénaires… Déjà exploité par l’Homme il y a plus de 40 000 ans comme l’atteste les restes de cire d’abeille retrouvés dans une grotte d’Afrique du Sud, celui-ci ne s’est jamais démodé ! Dans l’Égypte antique, l’abeille étant considérée comme d’origine divine, son nectar s’est retrouvé très sollicité… En cuisine bien sûr mais aussi en médecine pour ses vertus antiseptiques antiseptiques, cicatrisantes, anti-inflammatoires et aphrodisiaques ou pendant les rites religieux liés aux pharaons. Les grecs, eux aussi, l’offraient aux dieux, leurs athlètes en consommaient avant d’entrer dans le stade et de nos jours, en dehors de la gourmandise qu’il nous inspire, le miel est aussi présent dans nos rituels santé que beauté !

 

Après elles, la fin du monde…

Si en l’absence d’êtres humains sur la planète celle-ci continuerait très certainement à tourner, la disparition des abeilles la conduirait inexorablement vers sa fin. Déjà présentes sur terre il y a 100 millions d’années, ces hyménoptères sociaux ne servent en effet pas qu’à nous fournir du miel à étaler sur nos tartines ! Insecte pollinisateur dont dépendent environ 80% des espèces végétales et trois quarts de nos cultures, l’abeille a de lourdes responsabilités sur ses petites ailes… Victime des prédateurs, des parasites, des pesticides et d’une diminution des espaces naturels où butiner, celle-ci a de plus en plus tendance à déserter sa colonie et à voir son nombre diminuer… Parrainez des ruches pour aider les abeilles sur untoitpourlesabeilles.fr

L’âme voyageuse

En Provence, il est de tradition d’offrir un bol d’air à ses animaux ! Et puisque les moutons partent en transhumance, il n’y a pas de raison que les abeilles n’en fassent pas autant ! Une fois toutes rentrées à la ruche, l’apiculteur les transporte de nuit avec une extrême délicatesse afin qu’elles se réveillent dans un nouveau lieu choisi avec soin. Élisant principalement domicile dans le Var et les Bouches-du-Rhône en hiver pour bénéficier de la douceur des températures, les demoiselles bourdonnantes s’offrent – entre autres – les Alpes du Sud, le Vaucluse ou encore les Alpes de Haute Provence pendant les températures caniculaires estivales… D’où l’existence des différents miels qui remplissent nos étals…

 

Juin, juillet

Miel de châtaignier (brun, goût corsé, légère pointe d’amertume)

Juillet

Miel de lavande (délicat, savoureux, un peu fruité)

Miel de sapin (très foncé, presque noir, boisé, résineux, sans amertume, note de noisette)

Miel de pin (arôme de pignons et de résine)

Août

Miel de sarriette (jaune aux reflets verdâtres, fin et délicat)

Septembre, octobre

Miel d’arbousier (sombre à la récolte, amer, épicé)

©Morgane Las Dit Peisson & Delphine Goby O’Brien pour #jesorsdechezMoi par Le Mensuel

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