COUPS DE COEUR

Nicolas Gob en interview pour la 6ème saison de « L’art du crime » sur France 2

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« Je m’octroie un véritable lâcher-prise ! » Nicolas Gob

 

L’improbable duo d’enquêteurs revient en ce mois de décembre sur France 2 avec une 6ème saison composée de (seulement) 2 épisodes de 90 minutes. Au programme donc, 2 soirées en compagnie d’Éléonore Bernheim, Nicolas Gob ou encore Benjamin Egner placées sous le signe de l’art pictural

Intitulés « La nouvelle Olympia » et « Le cri du vampire », ces deux nouveaux chapitres emmèneront notre délicieuse et fantasque historienne de l’art et son acolyte de flic allergique à ce vaste domaine, dans les univers, très distincts, d’Édouard Manet et d’Edvard Munch. Une bonne manière de se détendre (en savourant le jeu fusionnel des deux comédiens), d’activer nos méninges (en relevant les indices) tout en s’instruisant sans même s’en apercevoir (toutes les oeuvres, leurs histoires et leurs anecdotes sont véridiques) !

À noter la présence, comme à chaque saison, de guests : David Baïot dans le premier épisode (qui retrouve ainsi son partenaire de jeu Nicolas Gob avec qui il a partagé l’affiche des Crevettes pailletées) et notre adoré Florent Peyre dans le second.

Rencontre avec un comédien si passionné qu’il en devient inévitablement passionnant…

 


 

Nicolas Gob pour la 6ème saison de la série « L’art du crime » sur France 2

série / télé / policier / France 2

  • « La nouvelle Olympia » : 12 décembre 2022 / 21:10 / France 2 / avec Nicolas Gob (Antoine Verlay), Éléonore Bernheim (Florence Chassagne), Philippe Duclos (Pierre Chassagne), Benjamin Egner (Alex Prado), Salomé Partouche (Adèle Attias) + en guests : Vincent Winterhalter (Clément Courrège), David Baiot (Jean-Louis Marquet), Clément Aubert (Philippe Courrège), Laurent Bateau (Édouard Manet)
    Une jeune femme est mystérieusement retrouvée assassinée dans un studio photo. Antoine et Florence découvrent que ce meurtre est lié à « Chez Tortoni », un chef-d’œuvre d’Édouard Manet disparu il y a plus de trente ans dans le mythique vol du musée de Boston. En remontant la trace du tableau volé, parviendront-ils à retrouver l’assassin ?

 

  • « Le cri du vampire » : 19 décembre 2022 / 21:10 / France 2 / avec Nicolas Gob (Antoine Verlay), Éléonore Bernheim (Florence Chassagne), Philippe Duclos (Pierre Chassagne), Benjamin Egner (Alex Prado), Salomé Partouche (Adèle Attias) + en guests : Florent Peyre (Stéphane Delage) et Alban Casterman (Edvard Munch)
    Dans les catacombes de Paris, une jeune femme déguisée en vampire est retrouvée assassinée, étendue dans un cercueil, un pieux enfoncé dans le cœur… Près du cadavre, une reproduction du tableau « Vampire » de Munch est retrouvée. Antoine et Florence vont enquêter au sein de la troupe de théâtre dans laquelle la victime, comédienne, jouait. Mais, pour notre duo, il est difficile de travailler lorsque les sentiments s’en mêlent…

 

 

 


 

Morgane Las Dit Peisson : Commet te sens-tu avant que le public découvre la saison 6 de « L’art du crime » ? Plutôt serein puisque les précédentes ont plu au public ou au contraire un peu stressé à l’idée de pouvoir le décevoir ?

Nicolas Gob : On est un peu au carrefour de tout ça… On est fort de plusieurs années de travail et d’expérience mais on a toujours une appréhension, plutôt saine je crois, que ça ne plaise pas ou que ça marche moins que la saison précédente. Et puis, on est tous sous la coupe des chiffres donc s’ils ne parlent pas suffisamment, on n’est pas à l’abri que ça s’arrête… J’y pense évidemment mais je ne suis pas trop stressé. Quand on tourne, on doit apprendre à se détacher un peu du résultat qui ne nous appartient de toute façon plus. On a tous donné le meilleur de nous-mêmes, le travail de l’équipe s’affine et s’aiguise au fil des saisons, les auteurs écrivent de mieux en mieux, les comédiens connaissent eux aussi de mieux en mieux leurs personnages, le rythme est de plus en plus fluide et le rendu est – en toute objectivité – vraiment bien donc on n’a pas à rougir de ce qu’on a produit et c’est ça l’essentiel. Maintenant, on espère simplement que les spectateurs seront au rendez-vous et qu’ils seront aussi satisfaits que nous des 2 nouveaux épisodes !

 

« C’est extrêmement rare de tomber sur une telle alchimie ! » Nicolas Gob

 

Une série ne repose jamais sur les épaules d’une seule personne mais être deux « têtes d’affiche » et travailler en binôme avec Éléonore Bernheim, c’est « reposant » ? 

Nicolas Gob : Évidemment, c’est toujours plus « rassurant » et agréable d’être à deux mais très honnêtement, si dans la communication il est généralement plus facile de mettre en avant un, voire deux visages, dans les faits, c‘est toute l’équipe qui porte le projet. J’ai vraiment une vision globale de la chose… On façonne L’art du crime tous ensemble, de la production aux comédiens en passant par la technique et la logistique donc si la série plaît, c’est grâce à tous les maillons de cette longue chaîne.

En revanche, avec Éléonore, c’est vrai qu’on a rapidement formé un vrai duo… C’est d’ailleurs extrêmement rare de tomber sur une telle alchimie par hasard ! Ce qu’on vit quand on travaille ensemble est jouissif et hyper gratifiant car on se donne énormément mutuellement. Il y a un échange de fou, une écoute qui est à mon sens primordiale quand on joue, tout est naturel quand on est face à face et ça va vite, trop vite même parfois ! (rires) Donner la réplique à une actrice comme elle c’est du plaisir pur, je pourrais jouer en sa compagnie la même scène des centaines de fois d’affilée tant son jeu est de la dentelle… Cette nana est une Rolls Royce de comédienne ! On peut tout jouer avec elle ! Dans cette 6ème saison, mon personnage (Verlay) fait n’importe quoi alors j’ai eu tendance à improviser un peu et elle, en face, elle a absolument tout suivi et à chaque fois de manière efficace… Elle est complètement ouf et je sais déjà qu’on ne retrouvera nulle part ailleurs la qualité d’échange que l’on a tous les deux…

 

 

« Je ne sais pas faire semblant… » Nicolas Gob

 

Ce qu’il faudrait savoir, c’est si la directrice de casting a eu de la chance ou avait su déceler cette harmonie dès qu’elle vous a vus…

Nicolas Gob : Si elle a senti le truc en nous voyant, elle est effectivement extrêmement forte ! Surtout que ça n’a certainement pas dû être aussi probant que ça, étant donné que généralement, je suis une merde pendant les castings ! (rires) Jouer sur un plateau, peu importe l’émotion demandée, ce n’est plus très difficile avec l’expérience. Ce qui compte, c’est d’être mentalement pleinement présent et à ce moment-là, plus rien ne me semble impossible ou insurmontable, ça devient juste du kiff ! Par contre, en casting, vu que je ne sais pas faire semblant et que rien ne signifie rien, qu’il n’y a ni contexte, ni gens, ni décor, ni odeurs, ni couleurs ou atmosphère, je suis réellement nul ! C’est pour ça que je ne pense pas avoir été au maximum de mes capacités le jour où j’ai rencontré Éléonore et que je ne me rappelle pas être reparti en me disant que ça avait grave matché ! (rires) Comme quoi…

Une série permet un travail artisanal sur son personnage que l’on peut façonner sur le long terme… Le retrouver régulièrement permet de lui apporter constamment de la matière et du vécu…

Nicolas Gob : C’est exactement ça… Ce qui est génial, quand on aborde une série comme L’art du crime, c’est le parallèle avec le travail des auteurs. Ce qui est très étonnant c’est qu’au départ, ils sont motivés par ce qu’ils connaissent et par ce qu’ils se signifient des personnages alors ils écrivent quelque chose qui leur est propre, avec une totale liberté. Mais au fur et à mesure des saisons, cette dernière leur échappe car les protagonistes – à l’origine virtuels -, ont pris corps dans des comédiens qui les teintent petit à petit de leurs voix, de leurs gestuelles ou de leur appréhension de l’espace et on sent que toutes ces données sont naturellement intégrées dans les textes. Les auteurs finissent par avoir en tête leur « musique ». Au moment du tournage, on les façonne à notre tour en les ré-endossant grandis et forts d’autres expériences de vie ou de jeu. La série est pour ça un exercice génial, elle permet un travail d’orfèvre qui apparaît étrangement presque facile tant on connaît nos personnages… Quand je redeviens Antoine Verlay, je le connais tellement que je n’ai pas – contrairement à d’autres rôles – à l’apprivoiser, je n’ai plus qu’à être dans l’instant. Je m’octroie un véritable lâcher-prise que je ne peux pas avoir sur un personnage « one shot »…

 

 

« Je pense que je serai un éternel angoissé insatisfait… » Nicolas Gob

 

À chaque tournage, tu retrouves des décors et des collègues de boulot que tu connais comme dans n’importe quel job… C’est rassurant d’avoir un point d’attache dans un métier aussi incertain ?

Nicolas Gob : Ne pas savoir de quoi demain sera fait est la partie de ce métier la plus angoissante… L’inconnu est aventureux, exaltant et charmant mais très inconfortable ! (rires) C’est pour ça en effet que retrouver, année après année, une série comme L’art du crime, ça permet de se « détendre » un peu. Je pense que je serai un éternel angoissé insatisfait puisque dès que je ne travaille pas, je suis anxieux et comme être comédien n’est fait que de pauses, de reprises et d’incertitudes… (rires)

On t’a régulièrement vu dans des rôles de flics pourtant tu arrives à faire en sorte qu’ils ne se ressemblent pas…

Nicolas Gob : Si j’accepte d’en faire encore c’est que l’écriture du scénario en vaut la peine et qu’à la lecture, au-delà de leur métier commun, ces personnages proposent une identité qui leur est propre. En France, on nous met beaucoup plus dans des cases qu’en Belgique et moi je suis dans celle du chauve musclé qui a un rythme un peu physique donc on a tendance à me proposer des rôles de flics… J’aime par-dessus tout jouer donc je les accepte, même si je rêverais de pouvoir changer plus régulièrement de registre. En revanche, je ne suis pas prêt à tout pour travailler non plus. Il faut que les personnages que l’on me soumet aient un background et une vie à côté de leur carrière de flic. À chaque fois que je m’engage dans un tournage c’est qu’il y a quelque chose qui m’anime…

« L’art du crime » ne souffre pour le coup d’aucun risque de comparaison… Originale et « éducative » sans être « barbante »…

Nicolas Gob : C’est vraiment ça qui m’a séduit avec cette série. Elle propose, à travers l’art, un axe qu’on n’avait jamais vu auparavant. L’art du crime remplit de nombreuses cases qui plaisent au service public en proposant tout un aspect ludique, didactique et pédagogique que le public apprécie vraiment. On le voit sur les réseaux sociaux où l’on a énormément de retours ! En 23 ans de carrière, L’art du crime est la série à laquelle j’ai participé qui a suscité le plus d’intérêt de la part des spectateurs. Ils se prennent au jeu et malgré eux (parfois contre toute attente), ils finissent par être contents d’avoir appris des petites choses sur l’art. Ça aurait été une série uniquement axée sur ça et sans aucune enquête à résoudre, elle n’aurait jamais été achetée !

 

 

Le mot « art » impressionne… On a souvent peur d’être ridicule, de ne pas avoir assez de connaissances alors que ça interpelle, avant tout, les sens… Mais grâce à votre binôme, on déculpabilise devant notre écran !

Nicolas Gob : On déculpabilise carrément ! D’ailleurs Verlay est le marche-pied qui permet au public de découvrir tout ce qu’il ne connaît pas. Il est comme lui et il apprend au même rythme que lui, c’est ça qui est super bien vu avec cette série… On découvre des peintres et leurs oeuvres bien sûr mais aussi des lieux incroyables et insolites ! Le Louvre évidemment mais aussi les catacombes, le Moulin Rouge ou encore les tombes des frères van Gogh… C’est complètement fou et ça nous amène à vivre des moments hors norme, comme suspendus et hors du temps… Tourner au Louvre, toute la journée devant la Joconde qui semble nous observer alors qu’elle est habituellement assaillie de centaines de visiteurs qui n’arrivent malheureusement à la voir que de loin, c’est un privilège étonnant dont on se souviendra tous toute notre vie !

En revanche, c’est amusant, je n’ai jamais ressenti de crainte, de gène ou de honte vis à vis de l’art. Je sais que je ne suis pas à la hauteur dans ce domaine parce que je n’y connais strictement rien mais, là où je m’en sors mieux que mon personnage, c’est que je ne suis pas dénué de sentiments face à une oeuvre… Je peux être littéralement pris à la gorge par quelque chose qui m’émeut et je m’y engouffre toujours avec plaisir… Je peux rester des minutes entières à regarder un tableau ou une sculpture sans que ça ne me fasse jamais peur. Au contraire, ça me procure énormément de sensations… La crainte d’être « ridicule » face à l’art – comme face à n’importe quoi – ne vient pas d’un manque de connaissances mais de confiance en soi. Moi, par exemple, être amené à monter sur une scène ne serait-ce que pour y recevoir un prix, ça me paralyse ! Tu peux être sûre que je vais dire la connerie qu’il ne fallait pas dire ou faire le truc gênant qu’il ne fallait pas faire ! (rires) Comme si j’étais en dehors de mon corps… Je me vois faire, je me demande pourquoi je le fais et il est trop tard pour m’arrêter… (rires)

Même si c’est désagréable ou dérangeant sur le moment, je reste persuadé que les gens qui doutent ou qui sont parfois un peu à côté de leurs pompes ne sont pas si mal…

 

 

Dans les 2 épisodes de cette 6ème saison, on a 2 nouveaux peintres à découvrir – Manet et Munch – mais aussi des guests dont David Baiot – ton partenaire dans « Les crevettes pailletées » – et Florent Peyre…

Nicolas Gob : Avec David Baiot, on s’entend à merveille alors c’était vraiment cool de le retrouver sur un plateau de tournage. On a bien déconné et le fait de jouer dans un contexte complètement différent des Crevettes pailletées a été très chouette ! Quant à Florent Peyre, je ne le connaissais pas personnellement avant et très sincèrement, j’ai adoré ce gars autant humainement que professionnellement ! J’ai découvert un super acteur, présent, à l’écoute, sympa et d’humeur égale… On a eu des guests « rigolos », comme lui, qui faisaient plein de blagues entre les prises mais qui dégageaient une pression de dingue au moment de donner leurs répliques, au point de donner l’impression de s’éteindre… Avec lui, ça a été tout l’inverse ! Il est fendard dans la vie comme sur scène et en plus, il est réellement bon acteur ! C’était cool de le rencontrer…

On parlait de « cases », Florent Peyre est justement l’exemple qu’il n’y en a en réalité pas…

Nicolas Gob : Il ne devrait pas y en avoir ou tout au moins, on devrait s’autoriser à ne pas accepter de s’autocensurer… Les cases apparaissent quand, dans une carrière, il s’opère une sorte de tournant après avoir choisi ou accepté ou eu la chance de faire un rôle plus significatif que tous les autres. Un projet plus grand, plus gros, plus médiatique ou simplement plus marquant que le reste, un rôle qui impacte son époque plus fort que les précédents… Ce moment-là, on ne sait pas toujours pourquoi, va prendre trop de place, nous « caser » involontairement dans un registre et laisser moins d’horizon pour tout le reste…

Comme les dessins animés que les enfants regardent en boucle, il y a un côté rassurant dans le fait de retrouver un comédien qu’on apprécie dans un style qu’on est sûr d’aimer…

Nicolas Gob : Je crois que c’est exactement ça, les références, les exemples et les marques rassurent… Les industriels l’ont d’ailleurs bien compris ! (rires) Quand je pense à Didier Bourdon par exemple, peu importe ce qu’il a fait et ce qu’il fera dans sa carrière, il est toujours ramené (comme Campan et Légitimus) aux Inconnus ! Ce n’est évidemment pas un mal – surtout pour eux qui ont tout de même su travailler séparément dans des registres différents – mais cette période de leur vie aura impacté extrêmement fort la nôtre et jamais, je pense, ils ne pourront refaire aussi fort qu’avec Les inconnus. C’est pour ça que, à toute proportion gardée bien sûr (rires), il faut rester vigilant, garder un pied de côté et faire preuve d’objectivité en osant parfois se casser pour faire autre chose !

 

 

Les crevettes pailletées, ça a été cette « autre chose » pour moi… J’ai vécu une expérience exceptionnelle mais ça aura moins imprégné le public que mes rôles de flics… Ou plus exactement ça aura moins imprégné le métier… C’est parfois très différent le ressenti des spectateurs et celui des « décideurs »…

 

« Réaliser est aujourd’hui devenu une nécessité, peut-être même plus que jouer… » Nicolas Gob

 

On te retrouvera à partir du 03 janvier 2023 dans « Le meilleur d’entre nous », une mini-série sur France 3… Tourner autant doit donner des envies d’écrire et de réaliser ?

Nicolas Gob : C’est marrant parce que c’est ce que je fais depuis longtemps… J’écris beaucoup, ce sont des choses qui restent vaines pour l’instant mais je travaille depuis une éternité sur un long-métrage ! Il paraît que c’est normal pour un 1er film, qu’il faut en moyenne 7 ans pour le réaliser donc j’ai encore un peu de marge ! (rires) Je ne peux plus me départir de ça car ça m’a trop intéressé. C’est aujourd’hui devenu une nécessité, peut-être même plus que jouer… J’adore ce que je fais mais jouer n’est même plus qu’une « simple passion », ça fait désormais partie de mon ADN ! Je ne pourrais pas m’en passer mais c’est devenu – entre guillemets bien sûr – « facile » alors j’ai besoin de me lancer de nouveaux défis. Beaucoup de comédiens se paluchent en faisant semblant d’avoir un métier hyper compliqué pour lequel ils se prennent la tête alors qu’honnêtement, quand on tourne régulièrement, jouer devient presque plus naturel que vivre sa propre vie ! J’ai besoin de nouveaux challenges, j’ai envie de raconter des histoires et je rêve de diriger des comédiens et des comédiennes que j’adore…

Tu es très attentif à tout ce qui se passe autour de toi et quand on voit ton regard observer tous les détails, on a presque l’impression que tu enregistres déjà…

Nicolas Gob : C’est drôle que ça se voie ! (rires) Observer, c’est quelque chose que je fais en permanence depuis toujours. Je ne peux pas m’en empêcher et c’est vrai aussi que j’ai presque l’impression d’avoir déjà réalisé à force de scruter ce qui m’entoure et d’imaginer ce que je pourrais en faire. J’ai la sensation de connaître un peu tous les codes et d’ailleurs il est rare qu’un tournage se passe sans qu’on me demande pourquoi je ne réalise pas tant le travail des chefs op’ et de toute la technique me passionne ! C’est digéré, intégré et je crois qu’il sera bientôt temps de passer à l’acte, j’en rêve et j’espère bien le faire ! (rires)

 

Éléonore Bernheim en interview pour la saison 4 de « L’art du crime » sur France 2

© Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel / Photos DR – France TV

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