Les sandales Tropéziennes de la maison Rondini, le must have indémodable

Les Tropéziennes par la maison Rondini : Trouver chaussure à son pied

Elle arrive à grands pas la saison où l’on troque ses baskets ou ses escarpins pour des chaussures d’été, plus légères voire totalement ouvertes afin de laisser toute liberté à des orteils qui n’avaient pas vu le jour depuis plusieurs mois… Cette saison où, chaque matin, on enfile joyeusement cette jolie paire de sandales que l’on aime tant !

Car la sandale est un indémodable. Sans doute parce qu’elle est particulièrement confortable et qu’elle s’adapte à merveille aux journées et aux tenues estivales, qu’elles soient d’ailleurs décontractées ou habillées.

Il est préférable de la choisir en cuir, pour qu’elle se fasse à notre pied au fil des jours mais aussi afin d’éviter coupures, allergies ou transpiration excessive et, si possible, on l’achètera made in France voire made in Sud pour encore plus d’authenticité, de soutien au commerce local et pour tenter de réduire (un peu) notre empreinte carbone…

Une fois ces critères réunis, il ne nous reste plus qu’à laisser libre cours à nos envies : plates ou à petits talons ; avec une flopée de lanières ou le strict minimum ; classiques en noir ou bien à pompons ; façon spartiates ou version tongs ; pour femme, pour homme et même pour les bambins ; le choix (parfois cornélien) appartient à celui qui les portera !

Et si vous avez encore du mal à trouver la perle rare, nous vous incitons vivement à regarder du côté de Saint-Tropez, la Mecque du nu-pieds ! Car c’est bien dans le village varois – devenu très en vogue grâce aux stars et starlettes qui en ont fait, dès la fin des années 50, leur lieu de prédilection pour faire la fête – que la sandale prend tout son sens.

C’est en effet là que plusieurs maisons ont eu l’idée de s’installer pour y façonner ce type de chaussures, naturellement appelées Tropéziennes !

Mais n’allez pas vous méprendre car si celles-ci sont souvent copiées, leur qualité est rarement égalée ! L’idéal, pour être certain d’avoir l’excellence escomptée, c’est encore de se tourner vers des artisans du cru et c’est possible puisqu’à Saint-Tropez, deux ateliers résistent et continuent d’œuvrer pour le bien-être de nos petits petons : Rondini et K.Jacques.

L’aventure – qui débuta dès les années 20 dans la maison Rondini – n’a jamais cessé et l’enseigne fête aujourd’hui ses 97 ans d’existence ! Elle fut la première du village à se lancer dans la confection des chaussures mythiques (suivi quelques années plus tard par l’atelier de Jacques Kéklikian, K.Jacques).

C’est Dominique Rondini qui, en 1927, créa ses premiers modèles. Son fils Serge puis son petit-fils Alain lui emboîtèrent le pas et continuèrent à travailler le cuir dans leur atelier du village. Aujourd’hui, l’entreprise – qui est toujours familiale -, a su rester à taille humaine et conserver ses techniques de fabrication en réalisant tout à la main. Artisanal ne signifiant pas archaïque, la famille Rondini propose évidemment ses créations robustes et originales sur un e-shop accessible n’importe où dans le monde !

Petit plus hyper appréciable, l’atelier Rondini répare et adapte si besoin vos Tropéziennes ! On est précisément dans la slow fashion, celle qui sent bon le cuir raccommodé et dont le bruit du marteau résonne !

Alors si vous voulez faire un pied de nez aux sandales en plastique produites à la chaîne à des milliers de kilomètres de chez nous, vous pouvez avoir une confiance aveugle dans les mains expertes qui travaillent d’arrache-pied chez cette maison à la tête de la véritable spartiate Tropézienne !

© Delphine Goby pour Le Mensuel / mai 2024

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