CONCERT

Amir en interview pour sa tournée, son album et sa série « La belle et le boulanger »

By  | 

« J’ai besoin de l’incertitude… » Amir

 


Votre évènement n'apparaît pas dans l'agenda de notre appli ?

Soumettez-le nous GRATUITEMENT ici !


 

 

En à peine 8 ans, Amir s’est tout naturellement imposé dans nos vies… Des participations à The Voice et à l’Eurovision, 4 albums à son actif, un titre – Sommet – devenu hymne des JO 2024, un seul en scène théâtral sur la vie de celui qu’on surnommait « le nageur d’Auschwitz » et désormais une série romantique – La belle et le boulanger – qu’on découvrira très bientôt sur TF1 : rien ne semble résister à l’artiste, dont la soif d’apprendre et de dépasser ses limites reste sans faille ! En tournée actuellement avec son dernier opus C amir dans lequel il se livre à cœur ouvert tant sur ses drames personnels que sur ceux que nous partageons tous, Amir se présente au public, « juste » tel qu’il est… 

 

 


 

 

Amir en interview pour sa tournée, son album et sa série

interview / concert / télé / série / festival / théâtre

Retrouvez Amir sur scène :

 

places à gagner pour Les Nuits du Réal dans l’appli Le Mensuel

 

 

Retrouvez Amir à la télé :

  • La belle et le boulanger : série à découvrir prochainement sur TF1 !

 

 


 

 

On va te retrouver en concert au festival Les Nuits du Réal

 

Amir : Je suis vraiment très content d’y revenir car je me rappelle de la participation d’un public très familial et de cette sensation de proximité due à la forme même du lieu et ce, malgré sa belle envergure… J’ai en tête que c’est grand tout en étant à taille humaine et que, contrairement à beaucoup d’autres festivals, il y a une énergie spéciale jusque dans les coulisses grâce aux gens du coin, à leur bonté et leur accueil chaleureux. J’ai un souvenir particulier de cette date aux Arcs et dès que j’ai entendu le nom du festival, j’ai su tout de suite que j’étais heureux d’y retourner ! Il faut comprendre qu’on fait énormément de concerts et que, même si on prend un plaisir monstrueux à l’instant T, on ne se rappelle pas systématiquement de tout aussi bien au fil du temps. Certains endroits nous laissent une empreinte…

 

 

Aucun festival ne se ressemble, ton set entre Les Francofolies et Les Nuits du Réal ne sera évidemment pas identique…

 

À chaque fois, c’est un nouveau lieu, un nouveau public, un nouvel exercice donc c’est toujours une nouvelle paire de manches, on n’est jamais sûr de ce que ça va donner, on n’est à l’abri d’aucune surprise et particulièrement en plein air ! (rires) En festival, on ne peut par reproduire de schéma contrairement à une tournée des Zénith où l’on est dans la maîtrise du truc. On y est « seul », les gens viennent pour nous, on connaît parfaitement le format, l’acoustique, l’éclairage, il y a moins d’inconnues… Alors qu’en extérieur, on est tributaires de la taille de la scène, des conditions météorologiques, des sons environnants… Il y a beaucoup de facteurs qui vont influencer l’ambiance, donc on est obligés d’être ouverts à tout.

 

C’est une plus grande mise en danger…

 

Exactement ! Et je crois que le public capte que les artistes sont plus « à vif » et encore plus présents. Quand on est dans ce cadre, on ressent chaque seconde et on est très focus… En tous cas, moi, c’est comme ça que je le vis, comme un baptême récurrent.

 

 

Tu ne fais partie de nos vies « que » depuis 8 ans et en si peu de temps, tu nous as livré 4 albums, tu t’es illustré au théâtre, tu as offert un hymne aux JO (Sommet), tu as été juré d’émissions et on va bientôt te découvrir dans le rôle principal d’une série romantique… Tu donnes l’impression de vivre ultra pleinement chaque expérience, chaque opportunité…

 

(rires) Je ne m’en rends pas vraiment compte… Toute la beauté de ce métier, c’est que, si j’en veux plus, il m’en donne plus et c’est vrai que j’ai une envie permanente, comme un enfant… Tous les jours, je suis face à mon rêve ! Ça me ramène à une notion de liberté, à la limite de l’irresponsabilité, quand je m’engage sur de grandes choses que je ne suis pas toujours certain de réussir ! (rires) Mais une fois que je me lance, je suis obligé d’avancer et d’écrire constamment mon histoire en me mettant dans des conditions de « péril » (dans le sens constructif et positif du terme). Ça me permet de ne jamais m’ennuyer, de découvrir d’autres façons de manier cet exercice qu’est l’expression artistique, et de tenter des expériences qui peuvent aussi échouer. Quoi qu’il se passe, ça me maintient éveillé et ça me donne le privilège de goûter à de nouvelles émotions.

Je trouve ça génial car, contrairement aux gens qui décident de travailler dans une entreprise avec des carrières plus structurées et « prévisibles », je peux vivre la plus grande des promotions et le plus violent des licenciements ! (rires) J’ai l’impression de bosser dans une immense attraction où ça monte et ça descend en permanence, où tout peut arriver à tout moment, et c’est ça qui me correspond… J’ai besoin de l’incertitude et d’avoir un tableau à dessiner constamment…

 

L’éphémère et l’impalpable rendent la chose magique…

 

C’est essentiel à l’artiste parce que la création évolue sur un chemin inexistant. Il faut écrire la suite pour l’emprunter et c’est ce qui va définir tout ce qui se passera autour du projet… La prochaine chanson, le prochain album, le prochain clip… Tout est remis en jeu à chaque nouvelle proposition et j’ai la chance d’avoir des gens réceptifs, à l’écoute, qui prennent le temps d’évaluer mon travail. Ils peuvent adhérer ou non, et c’est cette instabilité qui rend la chose aussi passionnante ! C’est génial parce que c’est impossible de se lasser…

 

 

Tu étais habitué à l’exercice de la scène mais qu’est-ce que l’expérience de Sélectionné a changé dans ton approche ? L’énergie, le mode d’expression et le rythme y étaient littéralement différents… Comment ce seul en scène théâtral a-t-il nourri tes concerts ?

 

C’est une question très juste car on me demande beaucoup plus souvent ce qui a été différent entre le théâtre et les concerts, alors que les différences sont beaucoup plus nombreuses que les points communs ! (rires) En revanche, est-ce que le théâtre a pu nourrir mon rapport à la scène en général et à mon exercice de chanteur, on y pense moins, et pourtant c’est le cas. 

Le théâtre apprend à observer le public et à ne pas le juger uniquement sur les hurlements, les sauts et l’énergie mais sur des subtilités, des nuances, de l’écoute et des silences… Ça m’a offert une espèce de densité qui va bien au-delà de la simple recherche d’ambiance. Ce n’est pas parce que ça crie dans tous les sens que le moment qu’on échange est plus fort ! Cette nouvelle dimension m’a énormément apporté tant sur la mise en scène que sur la manière de raconter des histoires… C’est merveilleux à quel point ça m’a nourri. 

Si j’ai osé aller au théâtre grâce à mon vécu de chanteur en me disant qu’après tout, il y avait un podium surélevé, un espace d’expression et un public en face pour écouter et que ça me faisait une bonne base, c’est en retournant à la musique que je me suis rendu compte du véritable apport.

 

Surtout que, pour une première expérience comme acteur, tu as choisi le plus dur en étant seul en scène, dans une pièce biographique et dramatique… Ça oblige à comprendre les silences et à ne pas en avoir peur…

 

Complètement ! Au début, c’est extrêmement déroutant, chaque silence semble éternel ! (rires) Ça ressemble à un grand écart – voire à de l’inconscience – pour tous ceux qui avaient l’habitude de me voir en concert, alors que la vérité dans tout ça, c’est que je m’y suis senti tout aussi bien.

J’ai travaillé cette pièce pendant de très longs mois, j’ai appris, répété et fait des tonnes de représentations devant des amis et de la famille. On l’a jouée des centaines de fois dans des contextes qui m’ont permis d’appréhender le rapport au public, aux mots et au rythme car, même avec 4 ou 6 personnes dans la salle, on peut extrapoler et imaginer ce que ça donnera dans un théâtre plein. 

Et puis, au-delà du texte à retenir, il y a eu un véritable travail de fond. Interprétant un nageur, j’ai voulu m’entraîner comme lui, pendant des mois, pour me glisser avec justesse dans sa peau. En somme, il y a peut-être eu de l’inconscience en acceptant ce pari au début, mais je savais que j’allais prendre tout le temps nécessaire pour le relever… Je tenais à être le plus précis possible, non pas pour me protéger moi-même d’une quelconque humiliation si ça se passait mal, mais parce que je m’étais juré de tout donner par respect pour l’homme que j’incarnais. C’était crucial d’avoir la certitude de ne pas trahir le souvenir d’Alfred Nakache…

 

 

En parlant de jeu d’acteur, on découvrira bientôt La belle et le boulanger, une comédie romantique adaptée d’une série israélienne…

 

C’est une série qui a cartonné en Israël pendant 3 saisons. Un vrai phénomène de société ! Un beau jour, lorsque la productrice me demande si j’ai une idée quelconque pour un sujet de tournage, je commence à lui pitcher l’histoire, en lui disant que j’avais adoré regarder et que ça m’avait complètement conquis…

Et là, elle m’annonce qu’elle a les droits de The baker and the beauty ! C’était dingue ! (rires) C’est comme si on devait se rencontrer et collaborer.

À partir de là, il n’y avait plus de questions à se poser et, en l’espace de 6 mois, on était déjà sur le set avec un cast complet, un réalisateur et toute une équipe ! (rires)

 

C’était le moment pour se lancer…

 

Je suis assez persuadé que beaucoup de choses sont écrites et là, je crois que c’était le cas. J’ai refusé beaucoup d’autres projets, pas parce qu’ils n’étaient pas bons mais parce que je sentais que ce n’était pas le moment et qu’il fallait attendre autre chose. Je suis ravi de m’être écouté ! (rires)

Jouer pour une caméra est encore différent de l’exercice théâtral, le jeu est plus dans la retenue et se fait dans le désordre…

(rires) J’étais un peu perdu les premiers jours de tournage mais Hervé Mimran, le réalisateur, sait parfaitement diriger ses acteurs, y compris les débutants comme moi ! (rires) Avec toute la patience du monde, il m’a donné les outils et les ficelles pour y parvenir. Un coach m’a enseigné le texte à la maison et sur le set, la scripte et lui m’ont vraiment tenu la main ! Au bout de quelque temps, j’ai intégré les notions… Maintenant, je souhaite que le résultat ravisse et convainque les téléspectateurs. En tout cas, moi, j’ai vécu un tournage exceptionnel qui m’a appris énormément de choses et j’espère avoir été à la hauteur de l’intérêt que je porte à cette série…

 

 

En parlant de tournage, il y a le clip de Complémentaires, très cinématographique et audacieux car s’il illustre ce morceau-là, il semble aussi faire référence aux propos de Mal agir… Être désormais comédien t’a aidé à aller plus loin ?

 

L’interprétation du mort n’était pas très compliquée… (rires) Mais oui, je crois que le fait d’oser étirer le personnage pour lui permettre d’atteindre des moments extrêmes que je n’avais jamais mis en scène jusque-là, est vraiment dû à l’expérience de la pièce de théâtre et aux évènements que j’ai vécus…

 Ce sont eux qui m’ont amené, au travers de l’album, à parler de thématiques plus profondes, parfois plus sombres, et d’enlever toutes les barrières qui pouvaient exister entre le public et moi…

Le fait de confier aussi le clip à Mélanie Laurent, qui vient du monde du cinéma et qui ne prend un projet que si elle l’estime ambitieux, ça pousse à aller plus loin. J’avais écrit cette histoire mais, évidemment, elle l’a sublimée ! La relation que tu fais avec Mal agir est très juste car elle ne s’est pas contentée de travailler sur Complémentaires, elle a voulu avoir une vue d’ensemble de l’album avant d’accepter d’y adhérer.

Elle m’a permis d’assumer en images ce que j’avais réussi à faire en musique. On a sorti également 1er slow qui n’est pas un single, mais qui est une manière pour moi de clôturer le premier chapitre de cet album, avec un des sujets les plus présents dans mes chansons : ma mère…

 

 

On dit que C amir est ton opus le plus « personnel » alors que les précédents l’étaient aussi. Ils correspondaient surtout à d’autres préoccupations qui apparaissent aujourd’hui plus légères…

 

Je pense que mes précédents albums étaient en effet tout aussi personnels mais avec une autre « envergure » : celle que je connaissais à ce moment-là… C’était moins douloureux, moins grave mais mon « plus loin » se trouvait à cet endroit. Tout est question de curseur et tu as raison, c’est la vie qui nous fait changer les curseurs… Elle nous force à vivre des moments plus grands et plus difficiles à la fois, parce qu’on devient adulte, parce qu’on a des responsabilités, parce qu’on devient parents, parce qu’on devient orphelins, parce qu’on prend conscience des drames qui nous entourent… Et en parallèle, je pense aussi que je me permets d’aller plus dans l’intimité grâce à la relation que j’entretiens avec le public. Ensemble, on se sent de plus en plus en confiance et à l’aise. 

Assez naturellement, on s’aperçoit qu’on ne risque rien alors, d’un album à l’autre, on en dit plus, on élargit l’amplitude de la rencontre. On a réellement un lien qui s’est tissé et à force, je connais également la vie de certains fans que je vois régulièrement. Certains ont grandi, d’autres sont morts, ont des enfants, ont vécu des moments difficiles… C’est une sorte de dynamique qui va dans les deux sens et parfois, c’est à mon tour d’en dire un peu plus. 

Plus j’avance dans les albums, dans la vie, dans l’âge, plus je mûris et plus je fais la part des choses, plus les priorités évoluent et plus les craintes s’amenuisent… Je me mets moins de restriction sur ce que je raconte et je me sens mieux en n’essayant plus de distinguer le personnage « public » de celui que je suis dans l’intimité. Avant, je voulais tellement protéger le « Amir de la vraie vie », que j’avais fait une sorte de projection plus lisse et plus proprette, qui a d’ailleurs commencé à m’ennuyer et à me paraître trop loin de ce que j’étais. 

Aujourd’hui, j’en dis plus sur le « vrai moi », j’assume que ça « désidéalise » quelque chose et, en même temps, je suis heureux d’être tout le temps en phase sans avoir à jouer de rôle…

 

 

Tous les textes de C amir ont été écrits en une dizaine de jours, il y avait un sentiment d’urgence ?

 

Ils sont d’ailleurs nés dans le sud, à Saint-Paul-de-Vence… Je ne m’étais pas posé la question mais peut-être que de ne pas m’accorder trop de temps, m’a obligé à être plus instinctif et moins sur la réserve en effet… Mais leur écriture a surtout été due au contexte de vie dans lequel j’étais. J’avais besoin de lâcher, on s’est retrouvés avant tout entre potes et les chansons sont arrivées de façon secondaire… On s’est parlé, on s’est écouté et, naturellement, elles sont nées de ces échanges sans complexe, sans tabou… Seule la vérité pouvait sortir de tout ça. J’ai la sensation que ce n’est pas une urgence liée au temps mais à un désir de faire exploser tout ce que j’avais retenu, caché et intériorisé pendant ces dernières années, si particulières, de ma vie…

 

Le titre, sobre – C amir – avec ton prénom en minuscules, comme pour rappeler sans prétention ce que tu es vraiment. Ça signifie que dans l’album c’est « juste » toi et rien de plus que ça ?

 

Je suis heureux que ce soit ta 1ère lecture parce que c’est le sens de tous ces morceaux dans lesquels je me mets littéralement à nu, sans filtre. Généralement, on me parle de la signification cachée, l’anagramme du prénom de ma mère, qui s’appelait Carmi et qui a disparu en avril 2023… Son départ a été un élément central dans tout ce que j’ai vécu et dans tout ce que je suis devenu depuis qu’elle n’est plus…

C’était une façon discrète de lui rendre hommage tout en disant que j’allais me présenter dans mon plus simple appareil…

 

 

Les thématiques sont profondes, souvent graves mais les compositions les « allègent ». Supernova évoque, sur fond festif, le désarroi et l’incompréhension d’un simple humain face à l’attaque du 07 octobre…

 

C’était évident pour moi d’en parler car je me suis senti soudain plus « responsable », moi qui n’avais jamais vraiment évoqué les sujets auxquels j’étais sensible… On a écrit l’album trois mois après cette date, qui est restée un traumatisme. Parmi toutes les affres du 07 octobre, ce qui m’a immédiatement paru le plus frappant dans mon contexte d’artiste, c’était de voir que ça s’était passé dans un festival de musique où les gens étaient venus danser pour la paix, alors que d’autres êtres humains – si tant est qu’on puisse les appeler comme ça -, étaient venus pour tuer.

Avec Supernova, j’ai imaginé une « expérience » immersive, comme si on était dans cette soirée, comme si on dansait sur ce morceau et qu’à un moment, on comprenait que la soirée tourne au drame… On le vit au travers de la chanson, on a la sonnette d’alarme et on a une cadence qui rappelle des mitraillettes. Je voulais oppresser progressivement, donc on a vraiment une dualité dans ce titre. En tant qu’artiste, c’était ma manière à moi de raconter mon rapport à tout ça. Quand on se met dans la peau des gens et que l’on comprend ce qu’ils ont subi, il n’y a plus besoin d’arguments.

 

Le titre Paix semble lui répondre en malmenant aussi les sensations, à travers un rythme guilleret…

 

Je me suis dit que, dans un élément de contraste, je trouverais plus ma place en tant qu’artiste. Je n’aime pas le premier degré, je ne veux pas passer pour un donneur de leçon, alors j’ai imaginé une mélodie d’enfant car l’enfance, c’est l’espoir, c’est demain… Petits, ils conçoivent naturellement un monde où ils cohabitent et tant qu’ils ne pas sont abîmés par nos visions d’adultes, ils ne se posent pas de questions sur la couleur de peau, la religion, l’argent…

 

 

C’est cette innocence-là qu’on a perdue et que je voulais rappeler à notre bon souvenir dans une chanson qui n’évoque qu’un besoin fondamental et évident… Et en même temps, c’est contrasté, car j’y parle de massacre et de mort pour choquer, pour souligner que ça arrive dans les moments où l’on ne s’y attend pas.

 

C amir est beaucoup plus narratif que les précédents albums car tous les titres s’entremêlent. Cette innocence infantile fait penser à celle de ta grand-mère que tu évoques dans la chanson Dans ta tête

 

Je crois que c’est vraiment dû au fait de l’avoir écrit dans une unité du temps, de protagonistes et de lieu. J’ai l’impression que ça a amené inconsciemment une homogénéité. Je suis heureux que ça se ressente parce que je souhaitais absolument que l’album ne soit pas décousu et qu’il donne la sensation d’un récit de voyage intérieur…

 

© Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel / Photo Victor Jacques & Omri Rosengart

 

↵ Retour vers la rubrique « interview »

 

 

You must be logged in to post a comment Login