Villa Miraé : Une nouvelle ère gastronomique au Cap d’Antibes

Villa Miraé

bonnes tables / gastronomie

• 770 Chemin de la Garoupe, 06160 Antibes
• 04 92 93 31 61 / villamirae-capantibes.com
• Restaurant Miraé : ouvert de 12h à 22h / entrées 26 à 38€ / plats de 28 à 49€
• Restaurant Amarines : ouvert le soir / menus à 150 et 195€

Signé Colagreco !

C’est une renaissance qui a eu lieu au printemps dernier sur le Cap d’Antibes où l’ancien Impérial Garoupe – repris en 2023 par Inwood Hotels – a rouvert ses portes après 18 mois de grands travaux, sous le nouveau patronyme de Villa Miraé. Toujours membre des Relais & Châteaux, l’hôtel déploie des intérieurs clairs et élégants, où les touches artistiques et les matières nobles se répondent. L’ouverture vers la mer, promise pour l’an prochain, donnera encore plus d’ampleur aux jardins méditerranéens qui invitent au farniente.

Et pour bien marquer ses intentions qualitatives, le groupe Inwood a confié la restauration de la maison à Mauro Colagreco, le chef triplement étoilé du Mirazur à Menton ! Avec son chef Can Kurt, il y propose deux tables : le Miraé et l’Amarines.

La première décline, du déjeuner au dîner, une cuisine inspirée des rivieras française et italienne, revisitées d’une touche contemporaine avec, par exemple, une salade d’artichauts roquette, poutargue et noisettes ; des linguine alle vongole au citron de Menton ; des petits farçis ; un poisson sauvage de Méditerranée à la Ligure ou une panna cotta aux agrumes et safran.

Autre ambiance le soir en s’attablant sous les mûriers de la terrasse d’Amarines où deux menus transmettent la philosophie proche de la nature chère au chef Colagreco, orchestrés par les équipes de Sébastien Rey. Le carpaccio de gamberoni de San Remo aux agrumes et huile de basilic est un sommet de saveur avec les mini billes de citron orange et pamplemousse qui éclatent en bouche ; les raviolis de petits pois en crème de parmesan et citron confit sont pleins de délicatesse ; le pagre cuit sur la peau aux artichauts violets, câpres et fenouil vous emmène en mer alors que l’agneau de Sisteron en navarin, légumes de printemps, condiment noisette et herbes est d’une tendresse infinie… Les desserts chocolat, riz au lait, crème genmaicha et glace cacao, ou l’île flottante comme un calisson aux amandes et crème à la lavande, termineront en douceur ce voyage « au pays de Colagreco ». Si vous le souhaitez, le sommelier Yann Roche saura vous accompagner avec un accord mets-vins judicieux.

Une ouverture réussie !

© Texte Christian Perrin pour Le Mensuel / Photo DR

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