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Tourisme : Balade tout en finesse à Limoges

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Balade toute en finesse à Limoges

tourisme / visites / découvertes / vacances / week-end

 


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Gare de Limoges © AdobeStock

 

Limoges : médiévale et artistique

Partons à la découverte de Limoges, en région Nouvelle-Aquitaine. Avec une population d’environ 13000 âmes, elle est la préfecture du département de la Haute-Vienne.

Perchée sur les rives de la Vienne – à approximativement 3h de route à l’est de La Rochelle et au au sud de Tours, à une heure au nord de Brive et 2h à l’ouest de Clermont -, la ville est empreinte de charme et d’élégance.

Possédant une renommée internationale grâce à son industrie de porcelaine, Limoges révèle aussi un héritage médiéval fascinant, jalonné de ruelles pavées, de maisons à colombages et de places animées.

Arrêtons-nous un instant dans le quartier de la boucherie – où la gastronomie se mêle à la convivialité -, visitons des musées, l’aquarium et découvrons la porcelaine avant de nous laisser happer par le festival Zébrures d’Automne pour un hymne à la francophonie.

     

Office de Tourisme de Limoges

 

 

Limoges : À savoir, à voir, à faire

 

Bords de vienne et Cathédrale – © OTI Limoges – A.Lacotte

 

Du gué stratégique des Romains à l’âge d’or médiéval

Il y a plus de 2 000 ans, celle qui portait alors le nom latin Augustoritum (signifiant « le gué d’Auguste ») fut fondée par les Romains sur un gué de la Vienne.

Au milieu Moyen Âge, l’abbaye Saint‑Martial devient un haut lieu spirituel et culturel. C’est en effet, grâce à la création de l’ École de Saint‑Martial, que le développement des tropes liturgiques (poésie, textes et musique intégrés aux messes) et des chants polyphoniques prendra une ampleur considérable pour finalement inspirer toute l’Europe chrétienne.

Petite anecdote amusante, le terme « troubadour » vient du mot trope (tropus en latin et trobar “composer” en occitan).

 

Redécouverte

Sous l’actuelle place de la république, les fondations de l’abbaye de Saint-Martial – qui tomba en désuétude pour finalement complètement disparaitre – furent étudiées à la suite de fouilles réalisées dans les années 60 et 70. On y retrouve une crypte (l’une des plus grandes de France) avec des galeries et de multiples sépultures.

Nous vous invitons à faire les visites passionnantes proposées par l’Office de Tourisme & le service Ville d’Art et d’Histoire à travers les très nombreux souterrains (les souterrains de l’abbaye de la Règle) et la crypte Saint-Martial. Tout se passe sous terre donc (gare aux claustrophobes et le sol peut-être glissant), où – durant 30 minutes à 1h selon la visite – un guide vous transportera par ses anecdotes et sa connaissance des lieux, dans des temps anciens.

 

Visite guidée des souterrains de la Règle
  • 30 minutes
  • Inscription à l’Office de Tourisme ou sur leur site
  • 4€ (gratuit pour les moins de 6 ans)
Visite guidée de la crypte Saint-Martial
  • 1 heure
  • Inscription à l’Office de Tourisme ou sur leur site
  • 6€ (gratuit pour les moins de 6 ans)

 

 

Pont Saint-Martial © AdobeStock

 

Pont Saint-Martial : témoin du passé

Durant l’époque gallo-romaine, au niveau du gué reliant Augustoritum (Limoges) au sud de la Gaule, un pont de 5 arches fut édifié afin de traverser la Vienne.

Malgré sa destruction, imposée en 1182 par le roi d’Angleterre, il fut reconstruit et on lui ajouta 2 arches.

À Limoges, il demeura le seul passage au-dessus de la Vienne pendant plus de 1 200 ans ! Il faudra attendre 1908 pour qu’il soit classé (et ainsi protégé), au titre des Monuments historiques.

Ce pont voûté de 102 m environ est désormais réservé aux piétons.

Si la traversée de la Vienne fut longtemps problématique, la ville compte aujourd’hui sept ponts qui permettent de passer d’une rive à l’autre. D’ailleurs, les Limougeauds célèbrent leurs ponts chaque année autour de la Saint-Jean, en juin, lors de la bien nommée Fête des Ponts, sur le quai Louis Goujaud.

 

 

Quartier de la Boucherie © OTI Limoges – C.Hateau

 

Quartier de la boucherie : Authentique et vivant

Le quartier de la Boucherie à Limoges est un lieu haut en couleur où l’ambiance du passé côtoie des bâtiments anciens. C’est précisément là que les bouchers, tripiers et charcutiers avaient élu domicile et surtout qu’ils y travaillaient la viande dès le Moyen Âge, et même jusqu’après la Révolution française. Ce n’est qu’au milieu du XXème siècle pour que ces métiers se déplacent finalement vers les Halles, plus simples d’accès.

Aujourd’hui, des boutiques d’artisans, des galeries d’art, des cafés et des restaurants sont établis dans la pittoresque rue pavée de la Boucherie, mais l’on sait qu’autrefois, plus de 50 familles de la corporation vivaient là. Car Limoges est une ville de gourmands et gourmets !

Ce n’est donc pas étonnant que, chaque année en octobre, le quartier s’anime à l’occasion de la Frairie des Petits Ventres, le troisième vendredi du mois.

Sur une immense tablée installée sur 150 mètres de long, les 20 000 convives présents sont invités à grappiller deçà delà les mets que les bouchers et tripiers ont cuisinés : tripes, pieds d’agneau, petits ventres (spécialité du pays faite de panse d’agneau farcie avec des pieds d’agneaux qui se mange tiède) sans oublier de goûter tous les plats sucrés préparés avec les délices des sous-bois (noisettes, châtaigne…).

 

La place Barreyrette

Sur la typique et arborée place Barreyrette, qui servait de lieu pour les bestiaux des maisons à colombages se dressent pour former un écrin protégé. Des études ont montré que certains des bois de ces bâtiments ont 500 ans !

 

 

Place Saint-Aurélien – Quartier de la Boucherie © OTI Limoges – A.Lacotte

 

La Chapelle Saint‑Aurélien

De la place, on atteint l’arrière de la Chapelle Saint‑Aurélien (du nom des patrons des bouchers de Limoges et propriété de la confrérie des bouchers) par un charmant petit passage.

Construite en 1475, elle possède une façade baroque à côté de laquelle une croix sculptée des douze apôtres et du Christ en son sommet est assez incroyable. Une coquille Saint-Jacques est par ailleurs fixée en sa base, indiquant que la chapelle, qui a la singularité d’être privée, était un lieu de passage des pèlerins sur le chemin de Compostel.

Chaque 10 mai, fête de Saint-Aurélien, une messe est célébrée pour rendre un hommage aux traditions bouchères. Cette année fut particulière puisque l’on fêtait les 550 ans de l’édifice, restauré pour l’occasion.

 

La Place des Bancs

Un peu plus bas, la Place des Bancs est à ce jour en travaux, mais devrait être terminée courant 2026. Durant le chantier, de précieuses découvertes fortuites de traces archéologiques ont été révélées.

Ainsi, poteries, céramiques et objets de boucherie, mais aussi vestiges de voirie et de puits datant de l’Antiquité ont pu être étudiés par la dizaine d’archéologues dépêchés sur place.

 

 

La cours du temple © OTI Limoges

 

La Cours du Temple

Laissez-vous happer par cet endroit surprenant, en y accédant par un petit passage pavé qui mène à une coursive intérieure, totalement préservée, qui fait apparaitre de sublimes hôtels particuliers, aux façades agrémentées de bois.

Entre les très nombreuses fenêtres, un très bel escalier extérieur à balcons est à admirer.

 

Basilique Saint‑Michel des Lions

Juste à côté, la Basilique Saint‑Michel des Lions possède un clocher incroyable en granit.

La structure du bas est carrée, mais se transforme plus haut en forme octogonale, entourée de 4 clochetons. La flèche au sommet est agrémentée en sa partie la plus élevée par une boule en cuivre. L’édifice, qui était jusqu’en 2023 une église, conserve – entre autres – la relique (le crâne) de Saint-Martial, un Saint Limousin très important.

 

 

Les Halles de Limoges © OTI Limoges – instantsephemers 

 

 

Les Halles : se régaler

Dans le quartier ville haute ou appelé encore château (même s’il n’existe plus), les halles centrales (un grand marché couvert) furent inaugurées en 1889.

Avec une charpente remarquable, à admirer lors de ses emplettes, le bâtiment abrite de nombreux commerces de bouche.

La façade, tout aussi soignée, possède (de bas en haut) du granit, de la brique, de la tôle découpée et des vitres. Les halles sont par ailleurs surmontées d’une somptueuse frise en porcelaine ornée de fruits, de fleurs, ou bien d’animaux, et affichant la lettre “L”, faisant référence à Limoges.

Devant, une belle place piétonne et pavée s’étend, avec, sur une façade d’immeuble faisant face aux halles, un trompe-l’œil narrant l’histoire de Limoges.

Ont y aperçoit notamment Auguste Renoir (né à Limoges en 1841). Celui-ci légua d’ailleurs quelques toiles qui sont conservées parmi les collections du musée des Beaux-Arts de la ville.

 

 

Aquarium du Limousin © adobeStock

 

Aquarium du Limousin : A la rencontre de Némo !

Dans un immense et ancien réservoir d’eau de la ville, un aquarium présentant une multitude d’espèces aquatiques s’est installé.

Ce lieu permet de découvrir et d’admirer 380 espèces du monde entier et pas moins de 3800 animaux ! On y observe des poissons d’eau douce, d’autres préférant l’eau de mer ou bien des espèces lointaines venant d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique. Ainsi des aquariums abritent par exemple la timide Péluse de Schweigger, une tortue d’Afrique de l’Ouest, l’étonnant axolotl qui vit en Amérique centrale ou la sublime murène léopard que l’on retrouve dans les mers de la région Indo-Pacifique.

On y passe volontiers deux heures, à repérer leurs habitats, à épier leurs cachettes ou à admirer leurs couleurs et leurs formes, parfois surprenantes, comme celles de toutes les sortes de poissons-clown !

L’Aquarium du Limousin est un endroit dont nous vous conseillons vivement la visite tant il est passionnant et interactif. On peut notamment accéder aux bacs tactiles permettant au visiteur de nourrir certains des animaux, et même pour les plus téméraires, d’approcher la main ! On peut encore regarder le nourrissage des espèces par un biologiste.

Enfin, il est possible d’opter pour une visite du centre d’accueil (sur réservation), pour découvrir avec un spécialiste le laboratoire, la nurserie ou encore les animaux en quarantaine.

 

Aquarium du Limousin
  • 2 boulevard Gambetta, 87000 Limoges
  • 05 55 33 42 11 / aquariumdulimousin.com
  • Visite de 10:00 > 18:00
  • – 3 ans > gratuit / enfant 3 – 12 ans > 6€ / ado, étudiant > 8€ / adulte > 10€ / ticket famille (2 adultes + 2 enfants) > 29.50€
      • Atelier Tactile  20 min
Visite du centre d’accueil du refuge
  • tous les jours à 16h sur réservation
  • 30 min : 3 € par enfant de 3 à 12 ans / 5 € pour les 12 ans et +
  • 60 min : 9.50 € par personne (uniquement adultes)

 

Cathédrale © OTI Limoges – Laurent Girard

 

Cathédrale Saint-Étienne de Limoges : mélange de styles

La cathédrale Saint-Étienne, devenue monument historique en 1862, est un édifice religieux et culturel très important à Limoges. Etablie sur un baptistère paléochrétien, elle fut consacrée en 1096 par le pape Urbain II.

De la cathédrale romane, seuls la crypte (commencée vers 1010-1014) et trois des premiers étages du clocher-porche sont encore visibles aujourd’hui. Une reconstruction gothique est ensuite réalisée, la cathédrale est modifiée (notamment l’abside) et le chœur est raccordé à l’ancienne nef romane.

Au cours du XIVème siècle la chapelle Saint-Martial ainsi que les transepts nord et sud sont ajoutées, tandis qu’après la guerre de Cent Ans, ce sont deux travées de la nef que l’on voit apparaître.

Il faudra attendre 1533 pour que soit élevé le jubé de style Renaissance, (la structure richement ornée qui sépare à l’origine la nef du choeur qui sera d’ailleurs déplacé à la fin du XIXème ), tandis que le portail nord, de style gothique flamboyant est construit.

Des modifications et embelissements seront au fil du temps effectués avec finalement l’achèvement officiel en date du 12 août 1888.

La visite de cet édifice permet d’admirer les nombreux vitraux colorés, les deux orgues, des vestiges romans de l’ancienne cathédrale, les tombeaux de deux illustres membres du clergé et bien sût le splendide jubé.

 

Cathédrale Saint-Étienne de Limoges
  • Place de la Cathédrale, Pl. Saint-Étienne, 87000 Limoges

 

 

Gare de Limoges © OTI Limoges – Laurent Girard

 

Gare de Limoges-Bénédictins

Élue “plus belle gare de France” en 2022, la gare de Limoges‑Bénédictins – qui fut classée monument historique en janvier 1975 – est un bâtiment vraiment magnifique et l’on comprend qu’elle fasse aussi, logiquement, partie des plus belles gares d’Europe !

Le campanile doté de quatre horloges sur chaque côté culmine à 67m de haut et est surmonté d’un dôme de cuivre impressionnant.

Celui-ci – qui dut être reconstruit (en un an seulement) à la suite d’un incendie en 1998 -, haut de 31 mètres, abrite la coupole du hall principal.

Une particularité connue (et amusante) des horloges de la gare est qu’elles donnaient l’heure avec deux minutes d’avance afin que les retardataires se pressent et ne loupent pas leur train !

Construite entre 1924 et 1929, elle est mpressionnante de taille comme de style – elle allie art nouveau, art déco et néo‑classique –, elle fait figure de monument emblématique de la ville.

 

 

 

Porcelaine © Bernardaud 

 

Limoges : ville d’art

 

Email sur Cuivre © OTI Limoges – lenvolee-lyrique-constance-du-bellay-thomas-brac-nicolas-dubreuil-lelong-a-impertinente

 

L’émail sur cuivre : Les prémices

Au XIIème siècle, une filière artistique fait la renommée de Limoges. Grâce à des ressources naturelles locales (cuivre, oxydes, eau et bois pour les fours…), les Limougeauds développent et se distinguent en créant l’art de l’émail sur cuivre. Ainsi l’opus lemovicense (en latin), que l’on appelle désormais l’émail de Limoges, nait vers 1167–1169. Il consiste en la réalisation d’œuvres par la technique du champlevé (procédé où l’on ôte de la matière pour remplir le creux d’émail coloré), essentiellement sur cuivre doré.

Principalement à vocation religieuse, ces objets sont produits en grande quantité dans les ateliers. Commandés par les abbayes, la royauté et les ordres religieux, ils étaient exportés dans toute l’Europe !

 

 

Le Kaolin : Plus blanc que blanc

En 1768, à Saint‑Yrieix‑la‑Perche, en Haute-Vienne, un dénommé Jean-Baptiste Darnet découvre tout bêtement – c’est même en réalité sa femme, qui remarqua une argile blanche dans la rivière qui servait à faire les lessives – la présence de Kaolin. Cette argile, une fois cuite, permettra la création de la fameuse porcelaine de Limoges.

S’il s’est finalement fait “voler” sa découverte par un certain Villaris et un évêque, peu vertueux, Darnet reste comme le premier ayant trouvé ce minerai.

 

 

La Porcelaine de Limoges : élégante et intemporelle

Qui ne connait pas la porcelaine de Limoges ? Ce que l’on sait moins c’est son histoire.

C’est autour de 1770 que commence l’aventure avec la première porcelaine de Limoges produite. L’atelier initial devient manufacture royale après que le roi Louis XVIème ait mis la main dessus !

Après un net ralentissement durant la Révolution française, des manufactures prestigieuses se créent un peu partout dans la ville, au cours du XIXème siècle avec plus de 30 ateliers de fabrication !

En 1842, l’une des grandes maisons de porcelaine voit le jour à Limoges. Il s’agit de Haviland & Cie, qui innove dans des ornements originaux et se développe très rapidement.

L’export à l’international devient important et on dénombre près de 8500 ouvriers travaillant pour cette industrie, toutes manufactures confondues en 1875 et jusqu’à plus de 10 000 à la fin du siècle ! Malgré un certain déclin (dû aux guerres mondiales), les manufactures perdurent, mais il faut attendre la moitié du XXème siècle pour voir un renouveau, avec notamment des collaborations avec des artistes tels que Dalí, Cocteau… qui donne lieu à des séries signées qui s’arrachent.

À partir des années 1980, la prestigieuse manufacture Bernardaud (fondée en 1863) développe activement ces associations avec les artistes pour s’affirmer comme l’un des principaux producteurs de porcelaine de luxe en France.

Les Arts de la table ne sont plus les seuls à se vendre, désormais, les pièces décoratives et en quantités limitées font recette.

Aujourd’hui, Bernardaud fabrique environ 3 millions de pièces par an (l’entreprise a racheté la maison Haviland en 2024) et possède un chiffre d’affaire d’environ 90 millions d’euros (les deux entités confondues), dont 75 % à l’export !

 

Le Musée du Four des Casseaux © OTI Limoges

 

Le Musée du Four des Casseaux : ça chauffe !

Le Musée du Four des Casseaux possède en son sein un four datant de 1900, pouvant à l’époque cuire simultanément 15 000 pièces de porcelaine. Classé monument historique, haut de 20 mètres et large de 8 mètres, il est le dernier grand four rond dit « à flamme renversée » qui ait été conservé en France. La visite guidée permet de s’instruire sur toutes les étapes de la fabrication de la porcelaine.

Le musée abrite aussi de splendides expositions, dont celle présente en ce moment (et jusqu’au 31 octobre 2025) qui met en lumière une centaine de pièces exceptionnelles version Art Déco.

 

Musée du Four des Casseaux
  • 1 Rue Victor Duruy, 87000 LIMOGES
  • 05 55 33 28 74 / museedescasseaux.com
  • Visite Libre 4,50 € / Visite Guidée 9 € / tarif réduit 2,5€ / gratuit pour les – de 12 ans

 

Musée Adrien Dubouché © OTI Limoges – Amandine Lacotte

 

Musée National Adrien Dubouche : La porcelaine à travers les âges

Cet autre musée de Limoges est à visiter si l’on veut se documenter sur l’histoire des arts de la céramique et sur la fabrication porcelainière, mais aussi pour découvrir une collection formidable d’œuvres, la classant comme la plus riche au monde.

La visite qui débute (et se termine) par La mezzanine des Mechniques (entre l’extension contemporaine, le musée historique et l’ancienne école des Arts décoratifs). Cette section retrace les phases de la fabrication de la porcelaine. Différentes céramiques avec maquettes et outils sont exposés dans une grande vitrine. On y voit aussi des machines, des outils, et les gestes artisanaux sont par ailleurs mis en valeur afin que les savoir-faire soient au cœur de la visite. L’ultime partie expose des céramiques techniques (plus contemporaines). Celles-ci sont destinées notamment à l’industrie, la médecine ou encore l’aéronautique.

La seconde section est la galerie historique (de l’Antiquité au XVIIIème siècle). Dans la première salle, l’histoire du musée, l’archéologie locale et des collections ethnographiques sont présentées. La porcelaine de Chine (porcelaines Ming) y occupe une place importante, mais on peut également observer des céramiques d’Iznik (Turquie) ou de Delft (aux Pays-Bas), des porcelaines Kakiémon (du Japon) ou celles de Chantilly – mettant en évidence les échanges entre Orient et Europe depuis le Moyen Âge.

La visite se poursuit dans les anciennes salles de l’École des Arts décoratifs, avec dans un premier temps une collection remarquable de céramiques du XIXème siècle tandis que les salles suivantes s’organisent autour de la céramique de la fin du XIXème siècle à nos jours. On appréciera les œuvres Art nouveau venues du monde entier, mais également des pièces issues de la porcelaine du Berry, de la porcelaine de Sèvres, des céramiques de l’atelier d’Auteuil… Pour la plupart acquises lors des Expositions universelles.

Autre lieu, autre temps, puisque la section suivante se concentre sur les réalisations du XIXème siècle au XXIème siècle. Du grès y est exposé, avec des créations des céramistes dits « indépendants » (influencés par la céramique orientale et attachés à travailler en toute indépendance).  Enfin, la céramique moderne et contemporaine est mise en valeur avec une collection de grès offerte par Maurice Lambiotte. Un bel escalier invite à se diriger vers la section dédiée au verre, dans laquelle on retrouve des pièces de célèbres verriers (Venise, Nevers, la Bohême…).

Pour terminer, deux salles au premier étage du musée historique sont consacrées à “La porcelaine de Limoges en son écrin”. On déjeunerait volontiers à la table dressée pour présenter le célèbre service de vaisselle Grain de riz. On découvre enfin la diversité des productions limousines, les modifications dues à la guerre et les commandes prestigieuses. Des œuvres plus récentes viennent conclure cette chronologie, sans oublier une salle dédiée aux lithophanies.

 

Musée National Adrien Dubouche
      • 10:00 > 12:30 + 14:00 > 17:45 / Fermé le mardi
      • visite libre à partir de 7€ / visite guidée à partir de 11,5€
      • Atelier Modelage ou Peinture sur porcelaine > adulte 11,5€ / enfant

 

 

Limoges : Y dormir

 

©Chambre d’hôtes Edouard et Louise – Limoges

 

Edouard & Louise : Chouchoutés vous serez…

Endroit idéal pour une nuit pleine de quiétude et de finesse, cette chambre d’hôtes est aussi douillette que typique. Entièrement rénovée en 2021, elle appartenait aux grands-parents du propriétaire, qui en a fait un endroit charmant, tout proche du centre historique (environ 15 minutes en voiture) mais niché dans la nature, au fond d’une impasse… On y retrouve cinq chambres (dont une double pouvant accueillir 4 personnes) et l’accès au jardin permet de se promener au bord de la mare.  Les petits-déjeuners sont compris et peuvent être savourés au grand air ou en chambre. À noter que les animaux sont les bienvenus !

 

Edouard & Louise – Chambres d’hôtes
  • Allée Henri Moissan, 87100 Limoges
  • 05 55 35 10 44 / edouard-et-louise.fr
  • à partir de 75,00 € / nuit pour 2 personnes

 

 

©Hôtel Des Deux Moulins – Limoges

 

Hôtel Des Deux Moulins

C’est à environ 15 minutes à pied du quartier de la boucherie et à 10 de la gare, que ce charmant hotel 3*, au confort moderne accueille les visiteurs dans ses chambres simples, doubles, triples ou même quadruple.

Possédant 24 chambres insonorisées et confortables, avec douche, balnéo ou baignoire, il est une étape très apprécié des visiteurs qui veulent parcourir la ville. Le petit déjeuner se prend sous forme de buffet sucré-salé ((Moitié prix pour les moins de 10 ans) et un parking tout proche peut également être réservé.

 

Hôtel Des Deux Moulins
  • 48 Bis Avenue Garibaldi, 87000 Limoges
  • 05 55 35 10 44 / hotel-limoges.com
  • à partir de 72,00 € / nuit pour 2 personnes / petit déjeuner 11€ / parking sécurisé 8€ la nuit

 

 

Limoges : Y manger

 

©Restaurant Les Petits Ventres – Limoges

 

Les Petits Ventres : pour les grosses faims !

Biberonnés à coups de terrines, de ris de veau, de pièces de bœuf du Limousin et cela va sans dire, de Petits Ventres, la plupart des gourmands limougeauds ont déjà été se régaler dans ce fief des fines gueules.

Car, en plus d’être situé dans le quartier historique de la Boucherie, dans une vieille maison de trois étages qui date du XVIIème siècle, ce restaurant sert ce qui se fait de mieux en matière de cuisine traditionnelle limousine !

La carte est fournie en spécialités de viandes, cuisinée sous de nombreuses formes, mais on y trouve aussi d’excellents plats végétariens ou de poisson, pour le plaisir de tous les palais.

 

Les Petits Ventres
  • 20 rue de la Boucherie 87000 Limoges
  • 05 55 34 22 90 / les-petits-ventres.fr
  • du mardi au samedi midi et soir – fermé dimanche & lundi

 

 

©Restaurant Chez Mimi – Limoges

 

Chez Mimi : Vrai coup de coeur !

Dans un pays où la gastronomie est reine, voici Chez Mimi, un restaurant où vous serez tout aussi charmé par votre assiette – confectionnée avec des produits bien choisis, principalement locaux et de saison – que par l’accueil, plus que chaleureux, des maîtresses de maison !

Les plats y sont généreux, exigeants, et savamment présentés. Une très belle adresse à découvrir à tout prix lors d’une visite à Limoges, mais pensez à réserver car la jolie salle intimiste, à la déco rouge et noir, peut vite se remplir…

 

Chez Mimi
  • 4 Rdpt Margaine, 87000 Limoges
  • 09 51 03 53 68 / chez-mimi87.eatbu.com
  • lundi midi – du mardi au vendredi midi et soir / fermé les samedi & dimanche

 

 

Limoges : Y prendre un verre

 

 

©Bar Kope Un 2 – Limoges

 

Kope Un 2 : Du ch’nord à Limoges

Le Kope Un 2 (le dire avec l’accent Ch’ti aide à comprendre “coupé en deux”… allusion à Waterloo en Belgique, la ville natale du boss de l’établissement, commune séparé entre la Wallonie et la région Flamande !) est une adresse très appréciée des Limougeauds. On y trouve un vaste choix de bières belges (près de 140 références) à siroter dans une ambiance toujours très sympa, avec fond musical et de quoi se sustenter d’un petit encas si besoin ! Et derniers points, mais non des moindres, le service y est jovial et les prix très raisonnables !

 

Kope Un2
  • 34 Rue Delescluze, 87000 Limoges
  • 05 55 02 35 11

 

 

©Brasserie Michard – Limoges

 

Maison Michard : Une brasserie sachant brasser

La Brasserie Michard, qui a fait ses débuts en 1987, produit des bières artisanales qui ont la particularité d’être fabriquées à partir de souches de levure vivantes (que la maison cultive et utilise pour apporter ce goût unique) et sans ajout de sucre.

Le bar-brasserie du centre-ville propose ainsi des bières de caractère (il est aussi possible d’en acheter directement à l’usine de production), mais également, depuis 2006, un whisky maison ! On peut déguster du 8 ans d’âge et même du 15 ans d’âge (en édition limitée).

La Brasserie accueille ses clients au cœur même de Limoges – place Denis Dussoubs, à côté du cinéma -, en terrasse ou à l’intérieur selon les saisons, pour prendre un verre et déguster si cela vous tente, une flammekueche ou un dessert !

 

Brasserie Michard
  • 8 Pl. Denis Dussoubs, 87000 Limoges
  • 09 62 60 37 98 / maison-michard.fr
  • du mardi au samedi à partir de 16:00
Usine Michard
  • 39 allée de Faugeras, 87100 Limoges
  • 05 55 04 02 78
  • Du lundi au vendredi / de 8h00 à 20h30

 

 

Limoges : Made in Limoges

 

 

©Boutique et Atelier LCK Créations – Limoges

 

LCK Créations : L’art du bijou

Native de la ville, Laura Capet-Klère – émailleuse d’art sur métaux, installée à Limoges et diplômée d’émaillage d’art en 2013 – possède un atelier où le bijou est roi !

Ici, point de répétition, de création en masse, chaque pièce est façonnée (de la conception à la fabrication) selon la technique ancestrale des émaux de Limoges.

De ses doigts de fée sortent des colliers, bracelets, bagues ou boucles d’oreilles multicolores et graphiques aussi délicats qu’originaux… et même personnalisables en fonction les goûts de chacun !

 

LCK Créations
  • 19 Bd Louis Blanc, 87000 Limoges /  lckcreations.fr
  • Atelier de création “découverte de l’émail sur cuivre” pour créer votre propre bijou (sur réservation)

 

 

 

Limoges : Ce mois-ci

 

©Les Zébrures d’Automne – Les Contes du zèbre – France, Maroc, Italie – Limoges

 

Les Zébrures d’automne : Le spectacle vivant n’est pas mort !

Célébration de la francophonie dans toute sa diversité et sa richesse d’une part, invitation au voyage d’autre part, le festival d’abord baptisé « Les Francophonies – Des écritures à la Scène » a été créé en 1984 sous l’impulsion de Monique Blin et Pierre Débauche. C’est ensuite Hassane Kassi Kouyaté qui prend les rênes de l’aventure, la désignant dorénavant sous le nom “Les Zébrures”, manifestation désormais incontournable du printemps et de l’automne .

Savoureux panache de rencontres autour des arts vivants, ce rendez-vous annuel se tiendra cette année du 24 septembre au 05 octobre 2025 et investira 12 lieux : allant de Limoges (Théâtre de l’Union, l’Opéra, le Centre culturel Jean Gagnant ou encore le cinéma Lido…), jusqu’au Théâtre Jean Lurçat d’Aubusson et à l’Auditorium Sophie Dessus d’Uzerche.

Symbole d’ouverture et de diversité, dans une époque qui tend vers les fermetures des frontières, ce festival a la volonté de laisser la part belle à une francophonie du monde entier, explorant la scène internationale au travers de spectacles de théâtre, de danse, de pièces musicales, de performances variées, de lectures et d’exposition. Au cœur de l’ambition des Zébrures d’Automne, se trouve par ailleurs la découverte de jeunes talents. Ainsi, à chaque édition, les organisateurs nous permettent de repérer de fabuleuses pépites venues des quatre coins du globe. Cette année, l’événement ouvrira ses scènes au Canada, au Togo, à la Suisse, ou encore au Mozambique, pour ne citer que quelques-uns des pays présents.

Le spectacle vivant, quoique meurtri depuis quelque temps, va prendre cet automne à Limoges toute la place qu’il doit avoir, au centre de la cité, proche de ses habitants (avec des tarifs vraiment légers), pour offrir un dialogue francophone interculturel et laisser s’épanouir sa richesse et ses subtilités !

Le public sera invité à expérimenter des moments de découvertes et de partage, dans un esprit de curiosité et de pluralité reflet d’une francophonie foisonnante et vivante !

 

Les Zébrures d’automne

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