COUPS DE COEUR

« La seule façon d’aimer » de Didier Barbelivien paru chez Fayard

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La seule façon d’aimer de Didier Barbelivien

livre / lecture / roman / romance

  • par Didier Barbelivien / paru le 07 février 2024 / Fayard / 378 pages / 22,00€

 

 

La seule façon d’aimer de Didier Barbelivien : L’amour toujours

Comme tout le monde, vous connaissez certainement le Didier Barbelivien auteur-compositeur-interprète à qui l’on doit au moins 5000 chansons telles qu’À toutes les filles ou Michèle pour Gérard Lenorman, sans parler de toutes celles écrites pour Johnny Halliday, Michel Sardou ou encore Mireille Mathieu. Mais combien d’entre vous connaissent l’écrivain ? Pourtant, il récidive pour la sixième fois avec son nouveau roman intitulé La seule façon d’aimer… Un petit bijou à ne surtout pas rater ! En toute franchise, peu attiré par le style romantique, j’ai cette fois-ci été subjugué. L’écriture est extrêmement fluide, limpide, concise et d’une précision absolue qui découle certainement de sa manière d’élaborer des chansons. Car si la « petitesse » de ces textes mis en musique pourrait laisser imaginer que l’exercice est simpliste, elle exige au contraire un grand savoir-faire pour aller à l’essentiel tout en restant touchant et captivant.

D’un romantisme fou et échappant à toute niaiserie, La seule façon d’aimer est de la trempe des maîtres du genre comme Autant en emporte le vent, Les oiseaux se cachent pour mourir, Love story ou encore Titanic !

 

 

Bien que « toute ressemblance avec des faits et des personnages existants… » comme le souligne l’auteur au début de son ouvrage soit fortuite, La seule façon d’aimer rappelle des faits existants – actuels ou passés – tout comme André Cayatte l’avait fait avec son film Mourir d’aimer au début des années 70 relatant une histoire vraie qui avait défrayé la chronique… Cette fois-ci, Didier Barbelivien raconte l’histoire de Jeanne, qui n’a pas tout à fait 16 ans et qui est fille d’un grand ponte de la chirurgie cardiaque et notable versaillais. La gamine – très brillante dans son lycée huppé -, est première dans presque toutes les matières voire seconde, au maximum. Mais à la rentrée des vacances de Noël, elle fait la connaissance de Frédéric, un jeune remplaçant, prof de français. C’est le coup de foudre mais ce n’est, évidemment, pas bien vu… Le père va faire jouer toutes ses relations pour casser cette idylle naissante, le prof sera emprisonné, Jeanne sera expédiée chez sa tante à Londres et sa famille s’en trouvera littéralement désintégrée. Pourtant, Jeanne pensera à son amour perdu chaque jour à 16 heures précises et vice-versa. Cela durera quinze ans ! La suite est magnifique, romantique à souhait tout en réussissant à ne pas sombrer dans les fadaises ou les facilités que l’on prête généralement à ce registre littéraire.

© Jean-Louis Las Dit Peisson pour Le Mensuel / mars 2024

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