INTERVIEW

Kendji Girac en interview

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Tout juste âgé de 22 ans, cet autodidacte, qui a su dès l’enfance que la musique lui coulait dans les veines, est devenu, en à peine cinq ans, un des chanteurs incontournables dans tout l’Hexagone ! Révélé par l’émission The Voice dont il est sorti vainqueur, Kendji Girac a certes séduit les téléspectateurs mais aussi, dès la sortie de son premier titre Color gitano, un plus large public qui s’est pressé en masse dans les salles dès ses premiers concerts. Armé désormais de trois opus dont le dernier s’intitule Amigo, le jeune homme, qui n’a jamais été tenté de renier ni ses origines ni son registre musical, a su faire découvrir à la jeune génération le charme, la joie et la mélancolie d’une musique gitane qu’il a choisi d’interpréter en français…


« J’ai la sensation de ne vivre que des bons moments… »


MORGANE LAS DIT PEISSON : Tu es actuellement en pleine tournée avec l‘Amigo Tour

KENDJI GIRAC : Oui et j’adore ça ! Je crois qu’être en tournée est vraiment ce que je préfère dans ce métier ! En plus, tout se passe hyper bien, le show est bon, les gens ont l’air de prendre du plaisir et mes musiciens… Que dire ? Ils sont géniaux ! (rires) Je m’amuse énormément sur cette tournée et je crois que c’est ça le plus important… 

Tu prépares déjà un 4ème album alors que le précédent n’est sorti qu’en août dernier…

J’y pense énormément mais je ne veux pas me précipiter, c’est important de prendre le temps de le travailler et de le peaufiner pour qu’il ressemble vraiment à ce que j’imagine… Mais je pense qu’il sera prêt pour l’année prochaine !

Tu bosses sans cesse…

(rires) Oui même sur la route avec l’album Amigo, je ne peux pas m’empêcher de travailler sur la suite… Ça fait désormais cinq ans que je vis au rythme des tournées ou des albums et même si j’ai toujours aimé la musique depuis mon enfance, ça n’avait jamais été aussi fort et addictif ! J’ai la chance de pouvoir vivre pour et de ma passion alors quand je travaille, ce n’est qu’un pur plaisir…

Le plus grand plaisir ?

J’aurais du mal à choisir entre toutes les facettes de ce métier… Il y a la phase de création qui est indescriptible, celle de production qui est aussi indispensable que passionnante, celle de la promotion qui est hyper enrichissante et évidemment, celle de la tournée qui est un cadeau magnifique ! Je pars sur les routes avec une équipe que j’adore, on tisse des liens incroyables, on découvre de nouveaux lieux chaque jour et surtout, on a la joie de rencontrer des gens qui nous font l’honneur de venir nombreux à chaque concert… J’ai la sensation de ne vivre que des bons moments alors forcément, j’y ai pris goût ! (rires)

Une carrière qui a débuté à seulement 17 ans…

C’est vrai que voir son projet cartonner à 17 ans, ça peut être un peu risqué… J’étais très jeune, je ne connaissais pas encore grand chose et pourtant, je me suis retrouvé projeté dans une nouvelle vie que j’ai découverte au fur et à mesure. J’ai été bluffé chaque jour par tout ce qu’être chanteur pouvait impliquer, ça a véritablement été une formation en accéléré ! (rires)

Débuter aussi fort n’est pas effrayant ?

Je serais tenté de dire non… Il vaut mieux commencer un peu trop fort que de ne pas marquer les esprits du tout ! (rires) Ça aurait pu me paralyser pour la suite mais au contraire, ça m’a donné envie de faire un second album, puis un troisième en ayant la volonté de faire toujours mieux ! Je crois que ce succès m’a tiré vers le haut, par contre j’essaye constamment de ne pas céder à la pression en gardant à l’esprit que même si ça venait à ne plus marcher un jour, je continuerais toujours à faire ce que j’aime par-dessus tout : de la musique !

On imagine les gitans avoir la musique dans le sang, c’est un cliché ?

(rires) Non, c’est vraiment vrai ! Nous, les gitans, on grandit avec la musique et quand on est petit, à force d’entendre et de regarder les plus grands jouer, on finit par savoir faire aussi. C’est un peu comme apprendre à parler ou à marcher, la musique fait partie de nous et de notre manière de vivre. Moi, par exemple, je n’ai jamais fait d’école de musique ou pris de cours de chant, j’ai juste reproduit ce que faisaient mes aînés…

© Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson • Photos Fifou


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Interview parue dans les éditions n°404 #1, #2, #3 et #4 du mois de juin 2019

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