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Tourisme : La chaleur des gens du nord pour passer un joyeux Noël à Arras

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Un Noël dans le ch’nord à Arras

tourisme / visites / découvertes / vacances / week-end

 

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Arras, la convivialité au cœur

 

Étape nordique ce mois-ci, puisque nous allons poser nos valises dans le nord de la France, en région Hauts-de-France à Arras. Ville de 43 000 âmes dont l’histoire remonte à l’Antiquité lorsque les Atrébates (un peuple gaulois), occupaient la région, Arras est nichée au cœur de la plaine de l’Artois. Traversée par la Scarpe – une rivière aux multiples affluents -, la commune est située à une quarantaine de kilomètres de Lille et à une petite heure de route de la frontière belge. Toute proche de la réserve naturelle régionale des étangs du Romelaëre, elle possède, en son sein, de nombreux bâtiments historiques (beffroi, citadelle, abbaye, cathédrale…), de belles et grandes places, une palette variée de musées et un réseau souterrain fascinant, les boves. Durant les fêtes de fin d’année, Arras se pare de lumières pour accueillir les innombrables festivités alliant traditions, convivialité et bonne humeur, comme les gens du nord savent si bien en faire preuve !

Ce n’est donc pas étonnant que les évènements que compte la ville attirent toujours autant de visiteurs. Ce ne sont pas moins, par exemple, de 100 000 festivaliers qui, chaque année, déferlent à la citadelle (et même 150 000 en 2022) pour le Main Square Festival qui se déroule en juillet ! L’édition 2026 promet d’être tout aussi convoitée que les autres, avec trois têtes d’affiche déjà au programme : Katy Perry, Orelsan et les Américains de Twenty One Pilots, qui reviendront, 4 ans après leur précédent passage en pays d’Artois.

Durant le Moyen Âge, Arras possédait une renommée internationale pour ses tapisseries. Exportées à travers l’Europe, elles étaient appréciées pour la qualité des tissus et des motifs aux couleurs vives et aux détails fins, représentant des scènes religieuses, historiques ou mythologiques. Aujourd’hui, ce savoir-faire a disparu, mais l’on peut en voir occasionnellement lors d’expos au Musée des Beaux-Arts de la ville.

C’est l’abbaye Saint-Vaast qui renfermait jusqu’à présent – et depuis le XIXème siècle – les collections du Musée des Beaux-Arts. Sauf que, depuis 2 ans, elle a fermé pour d’importants travaux de restauration et d’embellissement qui devraient durer jusqu’en 2034 ! Il est toutefois possible de profiter d’expos « hors les murs » dans divers autres lieux de la ville avant la réouverture.

     

Bureau touristique Arras Pays d’Artois

 

 

Arras : À savoir, à voir, à faire

 

 

Le beffroi : Sur le sommet d’Arras

 

Il aura fallu près de 100 ans pour construire le gigantesque et remarquable beffroi d’Arras – de style gothique flamboyant -, sous l’impulsion de Philippe le Bon.

Avec ses 75 mètres de hauteur, il domine fièrement l’immense place des Héros. Durant le Moyen Âge, il est aussi utile pour prévenir de l’ouverture et de la fermeture des portes de l’enceinte de la ville que pour enfermer les prisonniers. Détruit partiellement à plusieurs reprises au cours des siècles, il fut entièrement démoli par 69 tirs d’obus allemands en 1914. Sa reconstruction à l’identique lui vaudra, en 2005, d’être inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO et même d’être gratifié de monument préféré des Français en 2015 !

On le visite tous les jours si les hauteurs ne nous paralysent pas trop, pour profiter du balcon et de sa vue splendide sur la commune et ses alentours. Pour y accéder, l’hôtel de ville, adossé au beffroi, possède un ascenseur qu’il faut prendre dans ses entrailles avant de terminer l’ascension par un escalier menant au point de vue.

Si vous levez la tête quand une douce mélodie s’échappe des 37 cloches perchées, à chaque heure pile, vous découvrirez que la sculpture scintillante du lion arrageois qui surplombe à l’accoutumée le bâtiment (depuis 1929), n’y est plus. L’imposante structure en cuivre de plus de 5 m de haut a en effet été décrochée en juillet pour restauration.

 

Le beffroi
  • 4 place des Héros, 62000 Arras

 

Arras Place des Héros. Pièces dans les boves © OT Arras

 

 

Les boves :  Dans les entrailles de la ville

 

Les sous-sols d’Arras renfermaient un trésor : de la pierre calcaire (de la craie), une roche pure, blanche et fine. Cette matière solide et pratique, extraite à partir du IXème siècle, a été largement utilisée au fil du temps, bâtissant les édifices religieux, les fortifications et, plus tard, les maisons. Les boves (nom qui apparaît au XIVème) – carrières que l’on trouve jusqu’à douze mètres de profondeur sous la Place des Héros – se sont par la suite transformées en garde-manger puisqu’elles étaient exploitées à des fins de caves et entrepôts par les commerçants de la commune. Bien dissimulées sous la terre, elles servirent également de cachette pendant les Première et Seconde Guerres mondiales, que ce soit pour les soldats ou les civils. Ce dédale souterrain – de près de 24 kilomètres – fait de voûtes en pierres, d’escaliers et de puits se parcourt au départ de l’Office de Tourisme. Vêtu d’une petite veste (il y fait frais) on découvre lors d’une visite guidée ce lieu unique qui serpente sur 3 niveaux sous les places (à 4, 8 et 12 mètres sous terre).

     

Les boves
  • 4 place des Héros, 62000 Arras

 

 

 

Les places d’Arras :  Être dans la place

 

La Grand’Place et la Place des Héros (nommée ainsi en hommage aux résistants arrageois fusillés pendant la Seconde Guerre mondiale), sont des lieux emblématiques d’Arras. En plein cœur du centre-ville, ces deux places, reliées entre elles par la rue de la Taillerie, offrent un décor grandiose. Toutes deux sont bordées de maisons de style baroque et dont l’ensemble des façades est classé Monument historique depuis plus d’un siècle. Ces dernières, construites en bois dès le Moyen Âge, ont été édifiées telles qu’on les observe aujourd’hui – avec de la brique rouge et de la pierre calcaire -, pendant la domination espagnole (vers les XVII et XVIIIèmes siècles). Les pignons ornés, les galeries et arcades en contrebas, ou encore les balcons en fer forgé donnent une splendide unité et son caractère unique au lieu. Mais en 14-18, les bombardements ont rasé la quasi-totalité du centre-ville (près de 90 %) et ce sont les 155 façades qu’il a fallu rebâtir ! Heureusement, grâce à des moulages, des photographies et des plans d’archives, elles ont été reconstruites à l’identique.

Les deux immenses places (184 mètres de long et 96 mètres de large pour la Grand’Place et 133 mètres de long sur 84 de large pour la Place des Héros) servaient autrefois de marché aux grains, puis de lieu de joutes et de tournois. Elles accueillent désormais des marchés hebdomadaires, des commerces, des terrasses de cafés, de restaurants et, évidemment, des animations, telles que le Championnat du monde de la frite (en septembre) et les festivités de fin d’année !

 

Carrière Wellington : projection de silhouettes sur les murs  © OT Arras

 

 

La Carrière Wellington : S’engouffrer dans le passé

 

Durant la Première Guerre mondiale, les soldats britanniques et néo-zélandais découvrirent, agrandirent et utilisèrent les souterrains des carrières de craie sous Arras.

Préparant une offensive inouïe et (évidemment) surprise, ils créèrent dans ce sous-sol, la Carrière Wellington, une véritable petite ville avec infirmerie, bureaux, casernes et eau courante afin d’y cacher les troupes. Après 6 mois d’aménagement par les tunneliers, le 9 avril 1917, ce sont 24 000 hommes qui sortent par surprise pour attaquer soudainement les Allemands et leur infliger de lourdes pertes humaines. La bataille d’Arras, si elle est considérée comme une victoire tactique et stratégique, permit aux alliés de reprendre confiance, mais n’offrit pas de percée décisive.

À 20 mètres de profondeur, ce lieu de mémoire et d’apprentissage se découvre tout au long de l’année (sauf trois semaines en janvier). La visite, guidée, est passionnante et se termine par un film sur l’histoire de ces hommes courageux. À l’extérieur, un mur mémorial avec les noms des soldats, des formations d’infanterie et de cavalerie est érigé pour se souvenir de ces vaillants combattants.

Il est aussi possible de prendre des billets pour le Track Game, un jeu de piste d’une heure, durant laquelle vous aurez pour mission de retrouver les plans de la bataille d’Arras, afin de protéger les 24 000 soldats qui s’apprêtent à donner l’assaut. Ce jeu est à réserver sur le site et s’adresse à des groupes de 2 à 6 personnes.

     

La Carrière Wellington

 

 

 

La Citadelle d’Arras : Le pentagone de ch’nord

 

Surnommée la « Belle Inutile », la citadelle d’Arras a été construite à des fins défensives sur ordre de Louis XIV par Vauban entre 1668 et 1670. Cette fortification gigantesque est désormais le poumon vert de la ville avec ces espaces arborés et est un site apprécié pour s’y promener ou y faire son jogging.

Une jolie chapelle au dôme intérieur orné de bois, un sol pavé dans l’enceinte et des bâtiments typiques de brique rouge composent cet ensemble inscrit depuis 2008 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Et s’il fut le théâtre d’un drame – puisque 218 résistants de différents pays y ont péri fusillés durant la Seconde Guerre mondiale -, ce grand domaine est aujourd’hui un lieu réhabilité (et démilitarisé) où se côtoient notamment Cit’Loisirs (un parc de loisirs avec accrobranche, escape game, tir laser…), La Finarde – une maison d’affinage où les fromagers Jean-François et Virginie Dubois (sacrée meilleure fromagère du monde en septembre 2021) élaborent le fameux Maroilles -, ou encore Cit’abeille, une miellerie made in Arras.

     

La Citadelle d’Arras

 

 

 

Cité Nature : L’usine à Savoir

 

C’est une jolie escapade à faire si vous ne connaissez pas encore ce lieu. Anciennement usine de lampe de mineur (réhabilitée par Jean Nouvel), la Cité Nature est aujourd’hui – et depuis tout juste 20 ans -, un fabuleux espace de découverte, d’apprentissage et de savoir, dissimulé sous forme ludique. Des ateliers, des énigmes et des rencontres autour des sciences ont pris la place des 500 ouvriers qui travaillaient là auparavant.

Avec ses expositions toujours plus passionnantes les unes que les autres, la Cité Nature a pour ambition de démocratiser les sciences pour tous les âges. Les plus jeunes visiteurs s’instruisent en s’y amusant tandis que les plus grands acquièrent des connaissances en observant ou en faisant les activités pédagogiques.

Tout autour, de charmants jardins s’épanouissent au fil des saisons, entre étendues de fleurs, potager, belle variété d’arbres ou encore pieds de vigne (dont les vendanges permettent la production d’une petite centaine de bouteilles de vin chaque année), cet espace vert est un lieu incontournable pour toute la famille.

     

Cité Nature
  • 25 boulevard Schuman, 62000 Arras
  • 03 21 21 59 59 / citenature.com / 3€ > 7€
  • mardi > vendredi : 9:00 > 17:30 / samedi > dimanche : 14:00 > 18:00

 

 

 

Tandem : Une véritable ruche !

 

Théâtre, cirque, musique, danse, cinéma, tous les arts sont présents dans Tandem – labellisé « scène nationale » par le ministère de la Culture – qui regroupe deux espaces. Le Théâtre d’Arras – belle salle à l’italienne construite en 1785 -, est inscrit comme Monument historique. L’hippodrome de Douai (dans le département voisin, à une demi-heure de route), quant à lui, déploie de grandes salles et un cinéma. Au fil de l’année, de nombreux spectacles et évènements sont proposés. En décembre, vous pourrez assister au vaudeville Le mystère du gant, aux représentations circassiennes Circus remake, Il faut venir me chercher, Ten thousand hours et Sans regrets ? ou encore à The dog days are over 2.0, un spectacle de danse contemporaine. Une variété et une qualité des soirées qui ne manquent pas d’attirer en ces lieux toujours autant de spectateurs avides de découvertes artistiques.

     

Tandem Théâtre d’Arras
  • 7 place du Théâtre, 62000 Arras
Tandem Hippodrome de Douai

 

Arras : Y dormir

 

 

Hôtel Les Trois Luppars : Étape sur la Grand’ Place

 

Idéalement installé sur la Grand’ Place d’Arras, cet hôtel possède une façade à couper le souffle (classée monument historique), et 40 chambres confortables, de la « single » à la « familiale ». On appréciera aussi le sauna, mis à disposition de la clientèle, qui offre un petit plus pour se détendre après une visite de la ville, tout autant que le bar accueillant.

     

Hôtel Les Trois Luppars

 

 

 

La Corne d’Or :  On en redemande !

 

Voici une charmante et grande maison d’hôte délicieusement décorée, où la chaleur de l’accueil équivaut à l’emplacement central dans la ville et au confort douillet des chambres. C’est à l’intérieur d’une vieille bâtisse du XVIIème, à la décoration chic, romantique et rustique que vous serez reçu avec une infinie gentillesse. Les meubles anciens, les moulures, les tomettes et les tapis au sol, les murs ornés de jolies gravures, les cheminées et les lustres savamment choisis donnent à cette maison une impression de chez soi. La salle à manger où de copieux petits-déjeuners sont servis est aussi le théâtre d’échange avec les propriétaires et de dégustation des confitures faites maison.

     

La Maison d’Hôtes – La Corne d’Or

 

 

 

Au Cœur d’Eden :  L’étape parfaite

 

Voici une autre maison d’hôte particulièrement charmante que nous ne pouvons que vous conseiller. Toute proche de la gare, elle est aussi très confortable et délicieusement décorée. Cette bâtisse cossue, avec sa façade claire devant laquelle on peut aisément se garer, propose plusieurs chambres raffinées, des salles de bains contemporaines et un agréable jardin. Il est possible d’y dîner et bien sûr d’y déguster un succulent petit-déj !

     

Au Cœur d’Eden

 

 

Arras : Y manger

 

 

Restaurant L’Authentique :  Extraordinaire !

 

Incontournable de la ville, L’Authentique est un restaurant dont on est certain de ressortir en organisant déjà sa prochaine visite ! Tout y est parfait ! De l’assiette au service en passant par la décoration et la finesse des produits, cet établissement, ne propose que des mets faits maison et aux saveurs inégalables. On y déguste essentiellement de la cuisine traditionnelle française, goûteuse et délicate. Ne serait-ce que le nom des plats met en appétit : « l’œuf parfait façon grand-mère », « le vol-au-vent de notre enfance… », « les noix de Saint-Jacques, risotto de crozets au comté AOP », « les crêpes Suzette flambées en salle » ou encore la « tartelette paysanne, glace vanille maison »… Le midi, une formule entrée + plat ou plat + dessert & café est proposée pour 22€.

     

Restaurant L’Authentique

 

 

 

Le Cannt’je d’Pain : On adore !

 

Avec un slogan qui entre immédiatement dans le vif du sujet « des recettes comme chez Mamie » et un concept fabuleux de partage, Le Cannt’je d’Pain a tout juste ! Stéphanie et Steve, les gérants, ont en effet décidé de créer un lieu où le partage règne en maître et où la convivialité doit être obligatoirement au rendez-vous. Ici, on ne réserve pas une table, mais sa chaise ! On se mêle les uns aux autres pour se délecter des recettes glanées auprès du grand-père de Stéphanie, comme le gratin de hareng, la carbonnade du Minck, ou la tarte citron meringuée. Mais puisque la carte change chaque semaine, il est fort probable que vous goûtiez à d’autres spécialités de la région ! Le pain que confectionne Steve est un pur régal et l’hospitalité – joviale et chaleureuse -, toujours au rendez-vous ! Le dimanche, le brunch sucré-salé du midi est servi sur réservation de 11h à 14h.

     

Le Cannt’je d’Pain 
  • 11 place du Théâtre, 62000 Arras
  • lundi > mardi : 11:30 > 18:00 / jeudi > samedi : 11:30 > 22:00 / dimanche midi : sur réservation
  • 03 21 21 85 69 / lecanntjedpain.fr

 

 

Arras : Made in Arras

 

 

Et Cætera : L’éclat des Hauts-de-France

 

Énorme coup de cœur pour cette association et boutique de créateurs en plein cœur d’Arras. À l’heure où la fast-fashion est tristement au centre de toutes les rédactions françaises, voici un lieu qui regroupe de l’artisanat issu du savoir-faire des artistes des Hauts-de-France. Dans cet endroit qui concentre donc différentes compétences et réalisations, vous trouverez des idées de cadeaux variées, savamment exécutées et surtout uniques ! Vannerie, illustrations, céramiques, maroquinerie, bijoux, décorations diverses, savons, jouets, luminaires, textiles… on y déniche absolument tout ! Puisque c’est la période de l’année où, par tradition, on orne sa hotte de présents, pensez à cette jolie boutique du centre-ville pour vos emplettes éthiques et made in Hauts-de-France !

     

Et Cætera – boutique associative

 

 

 

Au Bleu d’Arras : En avoir plein les bleus

 

Que ce soit pour faire un cadeau ou pour se faire plaisir à soi-même, cette boutique est l’adresse idéale pour découvrir une tradition chère à Arras : le bleu de cobalt sur porcelaine. Depuis le XVIIème siècle, ce bleu profond a décoré les faïences d’Arras. Désormais, c’est Isabelle Eret qui a la charge immense de perpétuer ce savoir-faire unique en parant les porcelaines de sa main agile. Et, pour couronner le tout, elle possède aussi le talent de fabriquer elle-même les céramiques et réalise ainsi les services de table, les vases, les bijoux ou autres décos qui sont à la vente dans son magasin de la place des Héros.

     

Au Bleu d’Arras

 

 

Arras : Ce mois-ci

 

 

Noël sur les places d’Arras 

 

Les Arrageois – ou, comme on les appelle en ch’ti, les Boïaux Rouches (les boyaux rouges) -, ne se font pas prier pour festoyer dès qu’ils le peuvent. Est-ce la météo, souvent capricieuse, qui incite à se réjouir régulièrement d’autre chose et avec ferveur ? Quoi qu’il en soit, les habitants du Nord-Pas-de-Calais ont la réputation tenace : ils sont joviaux, sympas et souriants !

Parmi les belles fêtes qui font fureur, celle de Noël fait partie des plus importantes.

C’est à cette période, qui s’étend de la fin du mois de novembre à fin décembre, que la Grand’Place et la Place des Héros d’Arras revêtent leurs habits de lumière pour accueillir l’un des plus grands marchés de Noël de la région. Chalets en bois, grande roue et illuminations côtoient la patinoire, en dégustant tout ce que le territoire fait de mieux : pain d’épices, marrons chauds ou bien la fameuse coquille de Noël. Cette brioche riche en beurre, que les nordistes nomment aussi tendrement le « pain de Jésus », est traditionnellement confectionnée entre Noël et le jour de l’an pour célébrer la naissance du P’tit Quinquin (enfant en patois).

 

La Ville de Noël
  • Divers lieux, 62000 Arras / arras.fr
  • 28 novembre > 30 décembre 2025

 

© Textes Delphine Goby O’Brien pour Le Mensuel / Photos DR

 

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