
COUPS DE COEUR
« La folle journée ou Le mariage de Figaro » revient au théâtre avec Philippe Torreton
La folle journée ou Le mariage de Figaro avec Philippe Torreton
théâtre / théâtre classique / vaudeville
- ★ 15 > 18 octobre 2025 / TNN / Nice / Théâtre National de Nice – La Cuisine / infos & billetterie ici !
- ★ 23 janvier 2026 / 20:30 / Théâtres en Dracénie / Draguignan / Théâtre de l’Esplanade / infos & billetterie ici !
- 24 janvier 2026 / 20:30 / Fréjus / Théâtre le Forum / infos & billetterie ici !
- 25 janvier 2026 / 18:00 / Cannes / Palais des Festivals / infos & billetterie ici !
- 30 janvier 2026 / 20:00 / Monaco / Théâtre Princesse Grace / infos & billetterie ici !
- 31 janvier 2026 / 20:00 / La Ciotat / La Chaudronnerie / infos & billetterie ici !
La folle journée ou Le mariage de Figaro : Farce et révolte
Véritable caméléon assoiffé de jeu et d’expériences artistiques, Philippe Torreton nous donne régulièrement rendez-vous dans des projets denses et variés. Après des dizaines de pièces et autant de films (L’affaire de l’esclave Furcy d’Abd al Malik sortira en salles le 14 janvier prochain), des ouvrages (le dernier en date, Un coeur outragé, est paru en 2024), des récompenses et même une tournée poétique et musicale il y a 2 ans, le comédien ne semble pas se lasser de cette vie de saltimbanque. De nouveau en tournée pour plusieurs mois, c’est au Théâtre National de Nice qu’il posera ses valises dès octobre puisque celui-ci a le bon goût de coproduire la pièce qui l’emmènera sur les routes. Appréciant autant la découverte que les plus grands classiques du répertoire, c’est à Beaumarchais que Philippe Torreton se frotte cette fois-ci…
Dans La folle journée ou Le mariage de Figaro, entouré de 9 comédiens tout aussi prêts que lui à en découdre, il se glisse dans la peau de Figaro, en ajoutant à sa ruse légendaire un aplomb, une prestance et une énergie qui enrichissent la drôlerie originelle du personnage. Si l’histoire mise en scène par Léna Bréban reste éminemment fidèle à celle écrite par l’auteur en 1778 (et censurée après sa 1ère représentation privée), elle n’est pas sans faire écho à notre actualité. Car bien qu’en apparence, le propos de cette comédie de mœurs semble léger (mariage, quiproquos, tromperies et droit de cuissage), celle-ci met en relief une critique mordante de la domination sociale en faisant souffler un vent d’insoumission et en préfigurant la Révolution française…
© Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel / Photo Louie Salto
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