Céline Sereyn
COUPS DE COEUR
« Le Mystère Ophélia » : La vraie histoire de Lizzie Siddal racontée au théâtre
Le Mystère Ophélia, ou la véritable histoire de Lizzie Siddal
théâtre / biopic
- 27 > 30 novembre 2025 / Monaco / Théâtre des Muses / infos et billetterie ici !
Le Mystère Ophélia, ou la véritable histoire de Lizzie Siddal : Aux confins du mystique
Les amateurs d’art la connaissent certainement grâce aux œuvres qui lui ont été consacrées, dont une en particulier réalisée avant qu’elle ne devienne la muse attitrée de Dante Gabriel Rossetti… Car très jeune, cette passionnée de poésie – qui gagnait sa vie en travaillant dans une usine à chapeaux – a su capter le regard de Walter Howell Deverell. Subjugué par sa beauté et sa chevelure incandescente, le Britannique ne tarit pas d’éloges sur Lizzie Siddal, qui ne tarda pas à inspirer quelques-uns de ses confrères, parmi lesquels John Everett Millais. Bien que, par la suite, c’est aux côtés de Rossetti qu’elle passera ses jours, c’est lui qui lui offrira la postérité, en 1852. Désirant représenter Ophelia (l’épouse d’Hamlet qui se noiera après avoir sombré dans la folie) dans un cours d’eau, celui-ci – pour la peindre avec le plus de véracité possible – l’a peinte en lui faisant prendre la pose, plongée dans une baignoire d’eau glacée. Après quoi, la jeune femme a contracté une pneumonie soignée à coup de laudanum, une poudre d’opium alors utilisée comme analgésique.
Mais c’est lorsque Rossetti la trompera, qu’elle en deviendra addict et qu’elle s’en servira pour mettre fin à ses jours en étant pour la seconde fois enceinte, après une fausse couche et une dépression… Afin qu’elle ne soit pas privée de sépulture, son mari cacha qu’il s’agissait d’un suicide et la fit enterrer avec ses poèmes. La légende dit qu’il les aurait fait récupérer 7 ans plus tard et qu’il lui aurait été rapporté qu’elle était toujours aussi belle dans son cercueil, avec sa chevelure cuivrée… Plus qu’un modèle et encore plus qu’une peintre (elle exposa d’ailleurs ses œuvres à Londres), Lizzie Siddal s’est élevée au rang d’icône et d’être immortel frappé par une mystérieuse malédiction shakespearienne, ayant connu une destinée similaire au personnage qui l’a rendue célèbre…
Dans sa création théâtrale mêlant également peinture et poésie, Céline Devalan nous plonge dans cette histoire aussi envoûtante que tragique, à la rencontre de cette malheureuse héroïne.
© Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel / photo Céline Sereyn
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