CONCERT

Oldelaf en concert à Nice, un remède pour ne pas se prendre au sérieux

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Oldelaf, Un, deux, trois

concert / chanson française / humour 

 

 

Oldelaf : Remède anti-monotonie

Les bienfaits du rire sur l’être humain ne sont plus à démontrer tant les endorphines sécrétées lors d’une bonne tranche de rigolade aident à mieux supporter les tracas du quotidien. Et si, comme le dit l’adage, la musique adoucit les mœurs, on oublie souvent qu’elle aussi, libère ces fameuses hormones du bonheur et du plaisir, permattant ainsi de ressentir joie, bien-être et apaisement… Imaginez alors une fusion de ces deux univers… Ce serait une véritable explosion d’énergie positive, une thérapie frôlant la magie qui pourrait agir autant sur le corps que sur l’esprit. Autant dire que l’assurance maladie devrait peut-être envisager de la rembourser…

 

 

Et le plus beau dans tout ça, c’est que ce « combo » idéal n’est pas une utopie, il existe en la personne d’Oldelaf ! Le chanteur manie en effet depuis environ un quart de siècle l’art de mélanger des textes résolument drôles et une musique réellement mélodique pour façonner des chansons uniques, qui oscillent en permanence entre drôlerie et émotion. 

 

 

N’ayant pas son pareil pour trouver à toute situation de la vie quotidienne (y compris dans les pires moments) un axe amusant, Oldelaf – auteur-compositeur-interprète – a, tout au long de sa carrière, créé des dizaines de petits chefs-d’œuvre musicaux. Imaginés comme des nouvelles pleines d’autodérision, de finesse et de réflexion, ceux-ci peuvent autant évoquer la mort que la déception amoureuse, la ringardise, l’extrême solitude, le tennis, la dépression, la boulimie, les dimanches et vacances en famille, le temps qui passe, les rendez-vous manqués voire même les travaux de rénovation d’une cuisine ou encore la conjugaison ! Vous l’aurez compris, tout l’inspire et rien ne lui resiste ! Parmi la « foultitude » de morceaux passés cultes chez les fins connaisseurs de son univers hybride, on retiendra évidemment le légendaire Tristitude mais aussi Le crépi, Le testament, Le digicode, Kleenex, La peine de mort, C’est Michel ou Le poisson. Un peu façon « Martine à… », Olivier Delafosse (de son vrai nom) nous emmène, toutes les trois minutes et quelques, dans une nouvelle aventure dont le texte est à chaque fois un petit bijou d’observation du monde qui l’entoure.

 

 

Créatif à souhait, Oldelaf ne s’interdit jamais rien et part régulièrement la guitare sous le bras en tournée, seul ou accompagné, avec les titres de ses albums ou dans d’autres projets tout aussi déjantés ! Avec Alain Berthier, il nous a dévoilé sur scène La folle histoire de Michel Montana – un spectacle musical humoristique où les deux acolytes étaient uniquement accompagnés d’une guitare (et parfois d’une contrebassine, instrument déjà utilisé dans les années 80 par le groupe les Nones Troppo), qui a connu un franc succès -, et dernièrement c’est avec Arnaud Joyet qu’il a parcouru les routes de l’Hexagone en jouant Les traqueurs de nazis, mix d’Indiana Jones et des Charlots 

 

 

C’est cette fois-ci seul qu’Oldelaf revient sur les planches avec Un, deux, trois, un nouvel album qui s’accompagne d’une tournée. On le retrouvera ainsi au Théâtre de la Cité de Nice le 27 avril pour cette nouvelle thérapie toute trouvée contre l’ennui et l’anxiété ambiante !

Delphine Goby O’Brien pour Le Mensuel / mars 2024 

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