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GREGOIRE – Interview

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GREGOIRE

en interview


« Ca ne sert à rien de se détester le peu de temps qu’on est sur terre »
  
31574_Gregoire   GREGOIRE

« Ca ne sert à rien de se détester le peu de temps qu’on est sur terre »

Morgane L : La célébrité…
Grégoire : Ca s’est fait progressivement, ça n’a pas été un choc psychologique (rires). Et pour cotoyer de temps en temps des gens comme Goldman ou Cabrel qui ont quand même gardé les pieds sur terre…
Je pense qu’on serait des « petits cons » si on agissait autrement Je pense aussi que c’est une question d’entourage.
Mon but était de faire connaître mes chansons… C’est plus « Toi + Moi » qui a pris la grosse tête en fait ! (rires)

Le 2nd album, équilibre entre nouveauté et continuité…
La création, en soi, est assez inexpliquable…
J’ai créé beaucoup de chansons, on en a retenu certaines qui s’inscrivaient dans la continuité.
J’ai essayé de rentrer un peu plus dans les thèmes… Comme un 2ème rendez-vous…
Lors du 1er, on apprend à se connaître, au 2ème on rentre un peu plus dans le détail en espérant que le 3ème sera plus intime…

Nouvelles sonorités sur « J’adore » et « Timide »…
Ce ne sont pas des « risques » mais c’est vrai que je me révèle un peu plus, je me suis permis des sonorités un peu plus « Jazz » mais il y a toujours mes couleurs précédentes. « J’adore » a quelque chose de très positif alors que j’ai tendance à être mélancolique ! (rires)

L’humain au coeur des textes et la passion de l’irrationnel…
Je ne sais pas comment l’expliquer… J’ai toujours été séduit par les femmes et j’ai toujours aimé le mystère… Pourquoi on peut sacrifier sa vie pour quelqu’un, pourquoi on ne connaît pas bien la personne et on ne fait que penser à elle…
C’est quelque chose qui me fascine… L’amour de l’autre, le don de soi, le bénévolat, la sensibilité, ne pas vivre que pour soi… et être satisfait quand l’autre sourit.., bêtement et simplement.

La mélancolie chez toi semble devenir une raison d’avancer…
Pour avancer, il faut lâcher les regrets trop lourds. Parler de quelque chose, en pleurer, permet de l’exorciser. Il est plus facile je pense d’être triste que d’être heureux…
C’est là que je me dis que c’est encore plus intéressant d’essayer de l’être… Et pour le devenir, il faut savoir apprivoiser sa peine. La tristesse est la soeur de la joie et l’une ne va pas sans l’autre.

Tu es dans la simplicité pour toucher les gens sans jamais tomber dans la facilité…
C’est gentil mais là je vais peut-être prendre la grosse tête ! (rires) C’est ce que j’aime chez Goldman, cette simplicité qui n’est jamais facile…Jj’essaye de suivre les pas de ce genre d’hommes.

« Le Même Soleil », tolérance ?
C’est quelque chose qui traîne dans ma tête depuis très longtemps, j’ai toujours eu un combat contre les préjugés, une volonté de dire qu’on était humain avant d’être autre chose…
On a tous le même soleil, on a plein de différences qui sont des richesses mais on est sur la même planète et sous le même ciel.

Duo avec Goldman…
Je me suis permis de lui envoyer un mail pour lui proposer de chanter une chanson avec moi. J’ai eu la chance qu’il me réponde oui et qu’il me fasse confiance alors qu’il n’avait jamais chanté sur les mots d’un autre… Pour moi qui l’admire, c’est très flatteur.

Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pour Le Memsuel

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