COUPS DE COEUR

Gil Alma en interview pour le spectacle « Gil & Ben (ré)unis »

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« On est tombés amoureux l’un de l’autre ! »

 

Si au cinéma et à la télé dans César Wagner – dont les 5 millions de téléspectateurs en moyenne par épisode ont permis de tourner une nouvelle saison (à découvrir à l’automne) -, Gil Alma nous a habitués à être entouré ; sur scène, le comédien préférait jusqu’à présent les plaisirs solitaires… Pour la 1ère fois en compagnie de son ami Benoît Joubert sur les planches, l’humoriste découvre le bonheur de créer et jouer une véritable pièce de théâtre (comique bien sûr) en duo où il devrait être question, si tout se passe bien, de mariage…

 


 

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Festival « Rire en Vignes » : De l’humour dans des terres viticoles

 


 

 

 

Morgane Las Dit Peisson : Retrouver la scène…

Gil Alma : Je suis heureux, impatient, je suis chaud la braise ! (rires) Et en plus, je suis hyper confiant car je n’ai jamais autant travaillé sur un spectacle et c’est d’ailleurs, j’en suis certain, le meilleur que j’ai pu faire jusqu’à présent. On avait déjà reçu des standing ovations sur les premières et en plus, on a énormément réécrit (sous la houlette de Cartman) pendant le confinement pour qu’il y ait un vrai fil rouge entre les sketches. Ce two-men-show est devenu une véritable pièce de théâtre avec des rebondissements. On a bossé sur le fond, sur la forme et on a gardé énormément d’humour.

 

 

Une période compliquée utilisée à bon escient…

On a fait en sorte d’exploiter au mieux tout ce temps « libre » qu’on devait à l’origine passer sur scène. Au lieu de se morfondre, on a en effet choisi d’en tirer le meilleur parti possible. Il aurait mieux valu que le Covid n’existe pas mais sans lui, on n’aurait jamais autant travaillé… Après, c’est un caractère aussi, je suis un peu un énervé(rires) donc m’arrêter et pleurer sur mon sort, c’est impossible ! C’est mon côté sportif, je pars du principe qu’il faut s’entraîner, s’améliorer et tout donner car même si on ne remporte pas toujours une médaille, au moins, on n’a pas de regrets.

 

 

Mais parfois, le rythme est tellement soutenu entre la production, la scène, le cinéma, la télé et ma vie privée, que je me dis qu’il faudrait que j’apprenne à me calmer un peu ! (rires) En ce moment, par exemple, à 4 jours de la première, je suis en train de finir les cartons de mon déménagement… C’est typiquement n’importe quoi mais un jour je m’assagirai… (rires)

 

 

Accepter de travailler en équipe…

C’est vrai que pour la scène, j’avais toujours tout fait tout seul jusqu’à présent mais j’aime le travail en équipe. Je viens du rugby où physiquement, on est tous très différents les uns des autres, ce qui nous permet à tous d’apporter quelque chose d’unique à l’ensemble. Travailler en équipe, c’est se compléter pour tendre vers un mieux et c’est vraiment ce qui s’est produit, tant avec Benoît Joubert qu’avec Cartman. C’est un luxe de pouvoir faire confiance à des gens et de se reposer un peu sur eux…

 

 

Benoît Joubert…

C’est incroyable comme avec Benoît on peut être sur la même longueur d’onde à tout point de vue ! On a les mêmes idées, les mêmes valeurs, la même affinité émotionnelle, on est dans la même vérité… Ensemble, on est dans un cocon ! On s’est rencontrés sur un tournage de téléfilm il y a 10 ans. On est tombés amoureux l’un de l’autre tant artistiquement qu’humainement ! J’ai produit son spectacle car je trouve le bonhomme formidable ! Je n’ai malheureusement pas réussi à le faire connaître du très grand public comme je le voulais mais je suis sûr que tous ceux qui viendront nous voir sur scène, peut-être un peu plus pour moi que pour lui au début, reviendront pour Ben la fois d’après ! Partager la scène avec lui c’est chercher à dévoiler son talent mais c’est avant tout kiffer de jouer avec un pote ! Je pense d’ailleurs que le succès des premières représentations est dû au fait que le public ait vu deux mecs s’éclater franchement sur scène !

 

 

Dans la pièce tu te maries et il est ton témoin…

Je me prépare à dire oui et je suis « épaulé » de mon témoin et meilleur ami qui va m’aider à sa façon… (rires) Je ne veux rien dévoiler mais il va y avoir plusieurs rebondissements et aussi de beaux messages. À travers le rire, cette pièce rappelle qu’il faut accepter l’autre tel qu’il est. Dans mon one-man, j’étais très axé sur l’écologie, là c’est autre chose, on est sur les valeurs humaines, l’amitié, l’engagement…

 

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César Wagner reviendra dans quelques mois…

On a tourné 2 épisodes de 90 mn qui seront diffusés à l’automne je pense. Une série, c’est vraiment génial car comme sur scène, ça permet d’améliorer son jeu. Il y a plus de comédie, plus d’émotion, plus de confiance mais également plus de liberté chez les scénaristes, les réalisateurs et les comédiens. J’espère que les gens seront toujours autant au rendez-vous !

 

 

Un succès qui a dépassé les frontières…

C’est complètement génial ! (rires) Il y a en effet une version doublée en anglais The Wagner Method donc à moi la carrière internationale ! (rires) Par contre, sans rire, côté international, j’ai tourné dans Parallèles, la 1ère série produite en France par Disney+ et qui sera disponible avant la fin de l’année. C’est familial sur un fond de science-fiction.

Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel / Photos Eric Traversié


Interview parue dans Le Mensuel n°422 d’été 2021

 

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