COUPS DE COEUR

« Félicitations et tout et tout » de Benjamin Tranié : C’est l’histoire d’un beauf qui…

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Félicitations et tout et tout de Benjamin Tranié

spectacle / humour / one-man

 

 

Benjamin Tranié : 100% beaufitude…

Sur l’affiche de son nouveau spectacle Félicitations et tout et tout, il y a justement… tout ! Tout ce qu’il faut pour tacler les beaufs de notre entourage, qui se révèlent toujours assez prolixes lors d’un évènement bien spécifique : le mariage ! C’est donc à son vrai-faux wedding que nous invite l’humoriste, l’occasion de rencontrer une galerie de personnages parfaitement détestables chez qui nous allons probablement tous reconnaître, de près ou de loin, un proche dont on a un peu honte… et c’est bien ça qui est très drôle (surtout quand on n’est pas le 1er concerné…) ! Benjamin Tranié a joué à guichet fermé toutes ses dates parisiennes et il part désormais en tournée dans toute la France, avec ce one-man très attendu qui sera sur la scène de l’Espace Léonard de Vinci de Mandelieu-la-Napoule le 13 avril et de l’Espace Julien de Marseille le 15 mai prochain. 

 

 

En interprétant des personnages hauts en couleur sur scène, Benjamin Tranié renoue avec la tradition de l’humour « à l’ancienne », dans la veine de ce que Florence Foresti ou Gad Elmaleh proposaient avec Les mamans calmes ou encore Le Blond, en s’inspirant de faits et d’énergumènes réels et en en tirant toute l’essence comique ! Félicitations et tout et tout est donc un spectacle où l’interprétation théâtrale se mêle à l’humour, proposant ainsi une alternative au stand-up très (voire trop) à la mode depuis quelques années…

Avec ce deuxième seul en scène, celui qui se décrit comme relativement timide à la vie, s’empare du micro – qu’il tient déjà quotidiennement sur France Inter – pour laisser exploser cette bonne dose de surmoi irrévérencieux. Benjamin Tranié s’est largement inspiré de son propre mariage (réussi) l’an passé pour inventer celui de Tiphaine et Philippe. Malheureusement, ce plus beau jour de leur vie se transforme en défilé de ploucs, de messieurs-je-sais-tout horripilants et autres DJ ringard ou photographe très porté sur la chose, à la limite de l’obscène. Bref, la fête passe en mode roue-libre, une de celles dont on n’aimerait pas être les hôtes, mais qui nous fait hurler de rire quand on a la chance de n’être que spectateurs.

© Claire Thiebaut pour Le Mensuel / Photo DR / avril 2024 

 

 

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