COUPS DE COEUR

« Dans les yeux de Monet » : Clovis Cornillac s’empare du célèbre impressionniste

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Dans les yeux de Monet avec Clovis Cornillac

théâtre / drame / biopic

 


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Dans les yeux de Monet : Derrière le génie

 

10 ans après sa performance scénique en solitaire dans La contrebasse, Clovis Cornillac est revenu l’an dernier sur les planches dans une pièce signée de l’écrivain et scénariste Cyril Gély (à qui l’on doit également l’adaptation théâtrale de son propre roman Le prix, avec Pierre Arditi) et mise en scène par Tristan Petitgirard. Alors que le comédien a enchaîné cette année sur Mur / Mure – une comédie romantique adaptée de sa 1ère réalisation Un peu, beaucoup, aveuglément – avec laquelle il sera en tournée en 2027, il a actuellement pris la route pour se glisser à nouveau dans la peau de l’un des peintres français les plus célèbres : Claude Monet. Lorsque le rideau s’ouvre, en 1892, on le retrouve dans un petit atelier en sous-pente qu’il occupe à Rouen, au-dessus d’une boutique de mode et lingerie. S’il est de notoriété publique que l’artiste a peu à peu perdu l’essentiel de sa vue à cause de la cataracte et que celle-ci a affecté son travail de la couleur et de la lumière dans ses dernières œuvres, le titre Dans les yeux de Monet ne fait pas référence à cette partie de son existence… 

 

 

En manque d’inspiration et très certainement d’envie, l’homme, veuf depuis une décennie et vivant dans une relation « libre » de longue date avec Alice (l’épouse de son mécène tout juste décédé), est poussé par son fidèle et brillant ami marchand d’art, Paul Durand-Ruel, à peindre. Adepte des séries, Monet s’attaque – après Étretat, Bordighera, les meules ou encore les peupliers – à la cathédrale de Rouen. Pour en avoir une vue « frontale » et non en contre-plongée, le peintre impressionniste, exerçant habituellement son art en pleine nature, se retrouve donc « enfermé » tout en observant l’imposant édifice depuis une véranda laissant pénétrer les différentes luminosités qui baignent la ville. Et de son travail, on n’en verra « que » ça grâce à l’astucieuse et poétique mise en scène… C’est en effet à travers le regard, l’attitude, les doutes et les fulgurances de l’artiste aussi bourru qu’attachant, qu’on perçoit ce qu’il admire et retranscrit sur sa toile.

Ragaillardi (c’est la partie fictionnelle de la pièce) par la rencontre d’une jeune, pétillante mais exaspérante modèle de la boutique – campée par Maud Baecker -, Monet va retrouver tant sa créativité qu’une certaine joie de vivre…

  

© Texte Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel / Photo DR

 

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