BONNES TABLES

Le Yen : Une nouvelle adresse japonaise à Nice dans l’esprit des izakayas

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Restaurant Le Yen à Nice

bonnes tables / restaurant / cuisine japonaise / Alpes-Maritimes / Nice

  • 54 boulevard Jean Jaurès, 06000 Nice
  • 04 97 14 89 52 / leyen.fr
  • Ouvert tous les jours midi et soir
  • Carte et formules d’assortiments de 12, 20, 24 ou 40 pièces de 20,50€ à 70€

 


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Restaurant Le Yen : L’Asie comme on l’aime

 

C’est à Marseille qu’est né voici 20 ans le premier restaurant Yen, suivi d’un deuxième, puis d’un troisième à Aix-en-Provence. C’est aujourd’hui Nice qui accueille la dernière mouture du concept créé par Pierre-Jean Gaia et Christophe Castellani, avec le chef Irfan Lesmana. D’origine balinaise, il sait réunir à merveille la rigueur de la gastronomie française et les saveurs de la cuisine japonaise. C’est près de Masséna, en lieu et place de L’Ornato (et auparavant de L’Univers), que Le Yen propose son ambiance chaleureuse dans l’esprit des izakayas (bistrot typiquement japonais). On devrait même dire « ses » ambiances, car on pourra s’attabler de façon classique en tête à tête ou à plusieurs, mais aussi s’installer face aux maîtres sushis, au bar, ou devant l’épatant spectacle des Teppanyakis.

 

 

Ici, tout est fait maison et les poissons arrivent en général de Méditerranée (pour le thon rouge par exemple), alors que le saumon est un Label Rouge d’Écosse. La vaste carte, à prix raisonnables, permettra à chacun de trouver son bonheur selon ses envies : sushis et nigiris au thon, saumon ou daurade, california rolls ou sashimis sont autant de délicieuses bouchées, parfois légèrement épicées. Mais on aimera la fraîcheur d’un carpaccio de thon tobiko pimenté, les saveurs d’un okonomiyaki (pizza japonaise) poulet fromage, le croustillant des yakitoris de saumon, le fondant des gyosas légumes ou poulet, mais aussi la tendreté du « tigre qui pleure » de bœuf Angus.

 

Le chef Irfan Lesmana

 

Malgré tout, notre coup de cœur ira sans aucun doute aux succulents nems de crevettes. Au dessert, les traditionnels mochis alignent une dizaine de parfums, bien qu’on puisse leur préférer le « kagayaki », un crémeux chocolat au lait et piment de yuzu kosho, biscuit moelleux au chocolat, marmelade de citron yuzu et sorbet fromage blanc acidulé…

 

 

La direction, assurée avec bienveillance par Joyce Van Eeckhout et Clément Baudry, fera aussi de ce repas un bon moment de plaisir.

     

© Texte Christian Perrin pour Le Mensuel / Photo Wow Agency

 

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