INTERVIEW

Sacha Tran en interview

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Sacha Tran

en interview 

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SACHA TRAN


est Adrien (le fils de Marianne et de Robin) dans le spectacle musical Robin des Bois

   

À Marseille du 03 au 06 avril 2014
À Nice du 11 au 13 avril 2014




« Je me suis rendu compte que le projet me correspondait,

que le rôle me convenait pleinement ! »

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En digne fils de son père, Adrien (qu’interprète le jeune Sacha Tran), du haut de ses quinze ans, a hérité de Robin des Bois toute sa grandeur d’âme et son courage. Ce n’est donc pas étonnant que, dans cette suite imaginée de la légende que nous connaissons tous depuis notre plus tendre enfance, le jeune homme soit prêt à tout pour la jeune Demoiselle dont il est épris. Amoureux fou de Bédélia, la fille du Shérif de Nottingham, il risque fort, comme son père avant lui, de rencontrer quelques difficultés…

 

sacha-tran-interview-le-mensuel-2014-robin-des-bois-CMorgane L : Comment vis-tu cette immense tournée avec la troupe de Robin des Bois ?

Sacha Tran : Sincèrement, c’est extrêmement plaisant ! Comme tu l’as dit, c’est ma première tournée et elle est grandiose ! Et puis, il faut avouer que ça change de la routine qui commençait à s’installer à Paris. C’est une expérience extraordinaire. Au Palais des Congrès, on avait un peu pris nos habitudes et je trouve ça bien de changer de ville, d’atmosphère, de salle et de public. Une tournée permet de découvrir énormément de choses donc je suis content. Je suis entouré d’une bonne troupe, on a tous quitté nos familles, nos villes ou nos pays comme moi la Belgique… Le fait de se retrouver avec des gens avec qui on s’entend bien, qui vivent tous la même histoire et la même passion, c’est très agréable.

On s’imagine toujours qu’une tournée a un côté « colonie de vacances » mais c’est un travail colossal. Je présume qu’on y apprend énormément de choses sur le métier ?

Oui c’est vrai, c’est très constructif une tournée. Déjà, ça nous apprend à comprendre comment nous-mêmes nous fonctionnons. Il y a une autodiscipline à avoir au niveau du travail, des heures de sommeil à respecter ou de l’alimentation à surveiller. On apprend aussi à chanter et à jouer même en étant malade tout en faisant toujours notre maximum pour être à la hauteur des attentes d’un public qui a payé et qui s’est déplacé pour nous voir… Mais même si on est conscient de la rigueur qu’exige une tournée, ça ne nous empêche pas, le soir, de nous retrouver, de prendre une guitare et de chanter, de faire des impros, de danser… On apprend énormément les uns des autres.

Certes Paris n’est pas très loin de Bruxelles, mais comment as-tu atterri en France ?

C’était avant The Voice. Je me suis retrouvé en France à 16 ans parce que je voulais aller dans une école artistique, la Music Academy International de Nancy, dont le parrain est Bruno Berberes. Il y est venu et m’a vu interpréter une de mes compositions, Ma Dépendance. Il a bien aimé ma prestation, mon identité artistique et m’a donné quelques conseils. Il est revenu quelques temps plus tard et m’a envoyé sur le casting de The Voice.

Et c’est à nouveau Bruno Berberes qui t’a soufflé l’idée de te présenter au casting de Robin des Bois ?

Exactement ! (rires) La production de Robin des Bois avait demandé à Bruno de trouver des jeunes talents et c’est là qu’il a pensé à moi. Le lendemain de The Voice, je passais déjà le casting pour le rôle d’Adrien, le fils de Robin des Bois, en interprétant Quinze ans à peine. Cette chanson a vraiment été un gros défi pour moi !

As-tu eu une appréhension à l’idée te lancer dans l’aventure Robin des Bois ? C’est une chance énorme mais c’est aussi
énormément d’enjeux…

Non, je n’avais pas trop d’appréhension… Je suis plutôt quelqu’un qui se dit que les choses ne se produisent pas par hasard. Ce projet est arrivé sur mon chemin, je me suis battu pour pouvoir le faire et, petit à petit, j’ai trouvé les réponses que je ne trouvais pas avant. Je me suis rendu compte que le projet me correspondait, que le rôle me convenait pleinement. Ce qui m’importe le plus, au-delàsacha-tran-interview-le-mensuel-2014-robin-des-bois-Djpg de faire de la bonne musique, est d’être entouré de bonnes personnes, qui ont une bonne philosophie de vie, qu’il y ait un véritable échange humain.

Tu interprètes Adrien, le fils de Marianne et de Robin. On n’est pas dans un concert mais un spectacle, une comédie musicale. Qui dit comédie dit jeu d’acteur…

La partie « jeu » ne m’a pas déplue parce qu’au début, ce qui m’intéressait dans le milieu artistique, c’était le théâtre. Quand j’avais six ans, j’ai fait un rêve et le lendemain matin, j’ai dit à mon père que je voulais devenir acteur ! (rires) Aujourd’hui, je dirais que c’était un rêve prémonitoire car j’avais rêvé que je me retrouvais devant une corde et que j’entendais un metteur en scène crier « action » pour que je commence à grimper. Désormais, tous les soirs je me retrouve à monter à la corde dans Robin des Bois, c’est plutôt amusant ! (rires) Mon père m’a donc inscrit à des cours d’Arts Dramatiques, puis de danse et je n’ai découvert le chant qu’en dernier. C’est bien d’avoir plusieurs casquettes même si maintenant, pour moi, c’est avant tout le chant qui prime.

Adrien est un personnage totalement inventé dans cette suite de Robin des Bois, tu n’avais donc pas de points de repères contrairement à d’autres rôles. C’est plus facile de créer son rôle ou tu t’es senti « lésé » de ne pas avoir de passé ?

Ce n’est pas le même défi, ni le même travail. Je me suis dit que c’était un beau challenge qui me laissait assez de liberté dans la création du personnage. Il ne fallait évidemment pas perdre de vue qu’il vivait en 1313 dans la forêt, mais j’ai pu le façonner. Je suis vraiment content d’avoir pu faire naître mon personnage et de ne pas avoir été influencé par d’autres références.

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Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel
Interview parue dans l’édition n°347 • Avril 2014
Dates de tournée ici


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