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Interview de Rudy Milstein dans Les Malheurs de Rudy

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Les Malheurs de Rudy

en interview  vidéo

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Les Malheurs de Rudy

 
Avec Rudy Milstein,

Jean Gardeil, Cedric Moreau, Guillaume Clerice & Alexandra Chouraqui

 

« C’est un rejet de toute cette mode actuelle… »

 Derrière son jeune sourire se cache une carrière que l’on devine déjà longue et prometteuse… Quelques mois à peine après avoir découvert l’Atelier de Pierre Palmade, Rudy Milstein (au centre) a déjà, avec la complicité de ses quatre amis comédiens, su mettre sur pied « Les Malheurs de Rudy », une pièce dont vous risquez d’entendre parler longtemps puisqu’elle se jouera dès la rentrée à Paris et que vous en retrouverez un extrait en 1ère partie de « Ils se re-aiment », le 3ème volet du duo infernal Laroque – Palmade…

 


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les-malheurs-de-rudy_interviewTout a commencé à l’Atelier de Pierre Palmade ?
Rudy Milstein : Exactement. On y est tous tous les cinq ! En fait « l’atelier » est plus une troupe. Pierre Palmade a recruté des comédiens sur auditions ou dans des cafés-théâtres. Il a ensuite formé une troupe et une fois par semaine on se réunit, on écrit des scènes qu’on lui présente, et lui, nous fait ses retours sur ce qu’il pense du jeu et de l’écriture. Ensuite il y a deux spectacles qui se jouent devant un vrai public, deux fois par semaine pour lesquels il choisit les meilleures scènes.

Atelier de théâtre mais pas de one-man ?
Rudy : On a déjà tous une expérience de scène mais je crois qu’aucun de nous n’a fait du « one man » avant. En fait Pierre Palmade ne voulait pas du tout que ce soit un atelier de one man show. C’est justement pour ça qu’il l’a créé, pour proposer autre chose. C’est un rejet de toute cette mode actuelle…

Guillaume Clerice : L’atelier a justement été créé comme une alternative au one-man et l’intérêt de cet atelier est d’avoir un niveau d’exigence très fort en terme d’humour et de comique de situation. C’est avant tout le jeu des comédiens entre eux, l’écoute et l’écriture qui sont mis en avant dans cet atelier.

Que raconte « Les Malheurs de Rudy » ?
Rudy : C’est une pièce de sketchs et ces sketchs mis bout à bout font une histoire. Mais plus qu’une histoire vraiment, on est face à l’évolution d’un personnage.

Ton personnage se cache derrière un sourire permanent, ça lui permet d’aborder des thèmes plus délicats ?
Rudy : À travers ce personnage, on peut dire des choses atroces, très méchantes, très violentes et tout passe, tout coule ! Mais je ne pense pas que ce soit un spectacle « engagé » politiquement même s’il y a, c’est vrai, peut-être des messages…

Alexandra Chouraqui : C’est vrai qu’il se permet des choses qui, dans la vraie vie, seraient compliquées à vivre. Je pense qu’il serait poignardé, découpé en morceaux dans un placard (rires)… Il est toujours dans des situations « délicates » dans lesquelles il s’est mis tout seul et dont il ne sort pas du tout (rires) et d’où personne ne pourrait se sortir. Dans la réalité il se prendrait des « pains », il serait mort ! Mais il est tellement sympa qu’on lui pardonne et même dans la vraie vie ça se passe comme ça… On lui pardonne !

Guillaume : Il assume parce qu’il est d’une naïveté rare et c’est tout simple dans sa tête. Il est très désarmant pour l’entourage !

Rudy, comment as-tu choisi tes acolytes ?
Rudy : Tout simplement parce que ce sont les meilleurs (rires)… C’est avec eux que j’ai commencé à bosser quand je suis arrivé dans « l’Atelier ». Quand il a été question de faire ce spectacle, Pierre Palmade m’a proposé de choisir avec qui je voulais le faire et j’ai choisi ces quatre là !

La rentrée s’annonce plutôt pas mal non ?
Rudy : Je ne sais pas pourquoi mais dès le début on a eu de très bons retours de la part du public et on va faire la 1ère partie de Pierre Palmade et Michèle Laroque au Casino de Paris, on est vraiment content ! On continuera aussi dans un autre théâtre à la rentrée, plus grand et tous les soirs de la semaine. Ce sera très intense…



Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel

Montage vidéo par Aurélien Didelot

Les Nuits Auréliennes – Fréjus – 2012

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