COUPS DE COEUR

Guillaume Cramoisan en interview pour la série « Les invisibles » sur France 2 !

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« Il insuffle du mystère… »

 

Visage bien connu du grand public pour ses rôles dans les séries Crime à (Crime à Biot devrait être diffusé cet automne sur France 3), La dernière vague ou encore ProfilageGuillaume Cramoisan a cette fois-ci craqué pour le mystérieux personnage du Commandant Darius qui prendra du service dès le 08 septembre prochain dans Les invisibles sur France 2 ! Une nouvelle création policière à l’esthétique léchée qui présente la particularité de mettre en scène une brigade plus attachée à découvrir l’identité de la victime que celle de son assassin. Une humanité et une empathie rares dans ce registre mais qui ne gâchent en rien le suspens de l’enquête puisque, contrairement à d’autres scénarios, la résolution de l’affaire réussit à surprendre le téléspectateur à chaque épisode, ou presque…

 


 

🎟️ Guillaume Cramoisan dans « Les invisibles » • Série inédite • Saison 1 • 6 épisodes • Diffusion sur France 2 à partir du 08 septembre 2021 à 21h05

 


 

 

Morgane Las Dit Peisson : À partir du 08 septembre, tu deviendras le Commandant Darius dans une série chorale, Les invisibles

Guillaume Cramoisan : Dès la lecture du scénario, j’ai aimé cet aspect-là qui change un peu des séries policières qu’on a l’habitude de voir. Mon personnage est un effet à la tête de sa brigade mais tout ne tourne pas autour de lui. C’est agréable pour nous comédiens mais je crois que ça l’est aussi pour les téléspectateurs qui ne sont pas « pris en otage » par un personnage omniprésent qui risquerait, à force, de les agacer ! (rires)

 

 

Une série est un travail de « troupe »…

Quand on a la chance qu’une série plaise et perdure, on retrouve, c’est vrai, cette ambiance de troupe théâtrale qui se réunit régulièrement pour jouer. On ne sait pas encore quel sera l’avenir des Invisibles mais en tous cas sur le plateau, on s’est immédiatement « trouvés » ! (rires) Ça n’a pas mis deux scènes pour qu’on s’entende et qu’on soit tous efficaces, c’était très plaisant ! Pour autant, il faut faire attention à ce côté « cocon » car il peut être piégeant… Si l’on n’y fait pas gaffe, on peut, au fil du temps, tomber dans des facilités et se reposer sur des acquis. C’est essentiel, pour ne pas trahir son personnage, de tout faire pour conserver l’exigence que l’on avait au moment de sa création…

 

 

Être acteur oblige à changer régulièrement de rôle et de « collègues »…

Ça me plait énormément de changer perpétuellement d’équipe de tournage car c’est toujours l’occasion de rencontrer des gens intéressants. On fait des métiers qui nécessitent d’observer les autres et de s’en nourrir pour emmagasiner une matière qui nous servira peut-être à densifier un de nos futurs personnages. Mais même si je n’avais pas été comédien, je crois que je n’aurais pas pu me passer de rencontrer des gens en permanence, tant c’est humainement enrichissant !

 

 

L’humanité est d’ailleurs au coeur de la série…

L’offre de séries policières est très vaste aujourd’hui mais c’est vrai que Les invisibles devrait faire la différence car elle propose différentes lignes de lecture. Évidemment retrouver l’assassin est important mais ce qui est primordial pour nos 4 enquêteurs, c’est de pouvoir redonner son identité à une victime dont on ne connaît rien au début de l’épisode.

 

 

Darius est le personnage le plus mystérieux…

Il m’a beaucoup plus aussi pour ça… Il insuffle du mystère, il recherche une forme d’humanité… Ce qu’on sait de lui c’est qu’on ne sait rien ! (rires) Il a quelque chose d’assez félin, de silencieux et solitaire sans pour autant apparaître hautain… Il a évolué dans des réseaux obscurs, il est un peu magouilleur, sarcastique, hors des clous, à la croisée des chemins… Il est passionnant à incarner car tout ce qui ne passe pas par la parole doit être exprimé par la gestuelle ou le regard. C’est un jeu plus ténu mais qui exige d’être pleinement impliqué physiquement et mentalement…

 

Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel / Photos Christophe Lartige

 


 

Interview parue dans Le Mensuel n°423 de septembre 2021

 

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