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BENTALHA – Interview

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Malik BENTALHA

en interview

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« J’avais besoin de monter sur scène en Malik Bentalha »
  
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En 1ère partie de Jamel Debbouze

Morgane L : Pourquoi la scène…
Malik BENTALHA : J’aime la pêche et le tir-à-l’arc. (rires) En terminale, une prof d’espagnol qui me voyait souvent faire le con m’a orienté vers le Cours Florent à Paris où je suis resté pendant un an avant de rencontrer au Point-Virgule mon metteur en scène, Alex Lutz.

J’ai toujours aimé le spectacle, mon papa en était fan, il aimait beaucoup Pierre Desproges et Gad Elmaleh et écoutait tout le temps Rire et Chanson à la radio… Partir à Paris a été un vrai bonheur
Tes influences comiques…
Edouard Balladur et tous les hommes politiques ! (rires) Le 1er ça a été Jamel comme beaucoup de personnes de ma génération.
Il y a eu Gad, Desproges, Stéphane Guillon, Florence Foresti, Les Inconnus, Les Nuls, des comiques américains et des comiques anglais comme Ricky Gervais…
C’est divers et varié ! Mais surtout ma grand-mère, mon oncle, ma tante, mes parents… (rires)
Comme tous les humoristes généralement !

Jamel ?
Une fois que j’ai rencontré Alex Lutz, j’ai commencé à écumer les scènes ouvertes parisiennes et la plus en vogue c’était le Jamel Comedy Club que je regardais à la télé.

J’ai voulu essayer. Je suis monté sur scène pour proposer 5 minutes de sketch et j’ai eu la chance que Jamel soit dans la salle.

Le stand-up, exercice difficile ?
C’est vrai mais j’ai toujours eu des choses à dire, des choses qui me faisaient marrer sans forcément passer par un personnage… J’avais besoin de monter sur scène en tant que Malik Bentalha mais pas un personnage à perruque.

Je ne décrédibilise pas cet art là car si j’avais été plus à l’aise avec un personnage bien sûr que j’aurais fait des one-man-shows. Il faut se sentir à l’aise dans son registre.
C’est comme au foot, si jamais un joueur est doué pour arrêter les ballons de la main, on ne va pas le mettre attaquant ! J’avais besoin d’être moi-même, de me mettre à nu, je n’ai pas voulu suivre une mode.

Pour le PSG ?
Eh oui… Il ne faut pas l’écrire, je me faire huer sinon ! Un bon ami de mon père était capitaine au PSG pendant 10 ans, du coup mes premiers souvenirs footballistiques, c’est Paris !

Pourquoi toi en 1êre partie de Jamel ?
C’est une question compliquée… Si tu te mets à ma place tu verras que c’est prétentieux si je dis que c’est moi parce que ci, parce que ça, mais la seule chose que je peux t’affirmer c’est que je suis resté naturel.

Je n’ai pas essayé de faire quoi que ce soit dans l’optique de faire la 1ère partie ou je n’ai pas essayé de me dénaturer pour cette 1ère partie… Je suis resté naturel du début à la fin, depuis la 1ère scène ouverte à l’Olympia, fidèle à mes principes, à mes sketchs et à moi-même malgré le titre du spectacle à contre-pied  « Se la raconte ».

Tu arrives à réaliser…
Je ferai le bilan sur mon lit de mort ! (rires) Je prends énormément de plaisir sur scène mais en dehors de scène, je me projète vite sur les échéances à venir… Je kiff sur scène mais quand j’en sors,  je me remets dans un état de concentration, d’urgence d’écriture.

L’écriture ?
Ça se passe avec un Monsieur que j’aime beaucoup, Mohamed Hamidi, qui est le metteur en scène de Jamel. On écrit ensemble et les thèmes qu’on aborde sont ceux qui me concernent et avec lesquels je suis à l’aise…

Comme la télé, l’école, mes origines… Je parle un peu de tout mais faut pas tout dévoiler, il faut venir !

Marrakech du Rire…
Ça va être super, il y aura du monde… Timsit, Gad, Foresti, Omar et Pred… Des anglophones, des arabophones, des francophones… Cette 1ère édition est organisée par Jamel, ce sera une semaine de fête avec d’énormes surprises dont tu n’as pas idée !

J’ai hâte d’y être. Ce sera diffusé sur M6 et TV5 Monde et les profits iront à l’association que parraine Jamel, l’Heure Joyeuse pour les enfants en difficulté.
Propos recueillis par Morgane Las Dit Peisson pour Le Mensuel

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